Les auditions ont démarré dans l’affaire du décès de Astou Sokhna à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Les six sages-femmes et la gynécologue accusées de négligence, ont été entendues hier, jeudi, au niveau du commissariat central de Louga.
Ce sont ces femmes qui étaient de garde le jour du décès de Astou Sokhna, qui était sur place pour accoucher après 9 mois de grossesse.
Les mises en cause ont balayé les accusations de négligence et de non-assistance à personne en danger ayant entraîné la mort d’Astou Sokhna.
« Elles ont démonté pièce par pièce les accusations portées contre elles, renseigne, dans les colonnes de L’Observateur de ce vendredi, un syndicaliste venu soutenir ses collègues. Elles ont prouvé face aux enquêteurs qu’elles n’avaient pas fait preuve de négligence car après avoir reçu la dame Astou Sokhna, elles l’avaient mise en observation au poste opératoire situé en face de la salle d’accouchement. »
Et au témoin de poursuivre : « Elles voulaient juste avoir un œil sur elle. La gynécologue veillait au grain, mais ce jour-là, elle était très débordée. Ensuite, elles ont démontré qu’elles travaillaient dans des conditions très difficiles. »
D’après les informations de L’Observateur, les six sages-femmes et la gynécologue, qui était flanquée de son avocat, n’ont pas directement parlé à la presse. Elles repassent devant les enquêteurs ce vendredi pour de nouvelles auditions.