Le feu couvait déjà depuis plusieurs mois mais les premières flammes commencent à se faire voir. Les travailleurs de l’ANRAC sont très remontés contre leur Directeur général Ansou SANÉ.
La gestion du successeur de l’ex ministre Aminata Angélique MANGA est décriée par ses subalternes qui selon eux s’appauvrissent tous les jours quand le DG vit comme un Prince entre autres griefs. Et pour redorer le blason de l’agence, ces derniers exigent du président Macky SALL de limoger Ansou SANÉ qui n’est pas l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Pour les travailleurs de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (Anrac), la direction générale fait fi des exigences du personnel quant à de meilleures conditions de travail. Mieux, une ponction effectuée en 2018 sur le salaire des agents et dont les raisons soulevées dans le temps seraient liées à une volonté de restructuration. Cette situation avait, par la suite, entraîné le licenciement jugé «injuste» d’une partie du personnel.
Sans aucune base juridique et malgré le travail abattu sur le terrain sans moyens , tiennent-ils à rappeler, cette ponction décriée par les agents avait mis ces derniers dans une situation précaire. Mais dans le souci de mener à bien leur mission, les travailleurs ont fait contre mauvaise fortune bon cœur en tenant le coup et de continuer à servir les populations impactées par le conflit en Casamance comme des martyrs.
” Nous ne pouvons pas faire tous ces sacrifices au moment même où le Directeur général et ses proches passent leur temps à voyager entre Ziguinchor et Dakar, utilisant l’essentiel du maigre budget de l’ANRAC pour des activités politiques” , lance un agent qui promet de déballer sur la gestion gabegique et clanique actuellement en cours “. Pour un autre agent, ” Le président Macky Sall doit délocaliser la direction générale à Ziguinchor pour éviter des dépenses inutiles mais auparavant, l’actuel Directeur général et président du mouvement And Liguyel sa Gokh (MLSG), doit partir pour préserver le climat social “.
Depuis quelques temps maintenant, les agents réclament de meilleures conditions de travail et une revalorisation de leurs salaires pour pouvoir faire face à la cherté de la vie. La direction générale refuse toutefois toute forme d’augmentation.
Selon une source proche du dossier, nous allons inviter la société civile et surtout le député Guy Marius Sagna car un mouvement d’humeur est en vue dans les jours à venir. Ce qui risque de perturber le fonctionnement de l’agence et nuire aux dizaines de réfugiés en attente d’un soutien pour leur retour au bercail.
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