Priorité education à la commune de Nguidille : Djily Lô offre 6 millions FCfa en fournitures scolaires.
Education
En conseil des ministres hier, le Président de la République a insisté sur l’impératif d’asseoir durablement, une Ecole de la réussite et de l’Excellence à travers, notamment, la maitrise de la carte scolaire, le respect du quantum horaire, l’encadrement de qualité des apprenants, par le recours accru aux opportunités du numérique, et l’amélioration du cadre de vie scolaire.
Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il présidera le jeudi 11 août 2022, la cérémonie de remise des prix aux lauréats 2022 du Concours général. Cette grande manifestation du calen- drier républicain, sera l’occasion de récompenser, devant la Na- tion, les élèves méritants que le Président de la République féli- cite pour leur abnégation et leur exemplarité.
Résultats Bac 2022 – Le lycée d’excellence Aimé Césaire obtient un taux de 100%
Le Prytanée militaire « Charles-N’Tchoréré » de Saint-Louis et le Lycée d’Excellence Aimé Césaire de Saint-Louis se sont signalés par un taux de réussite de 100 % au Bac 2022.
Un taux de réussite de 100 % au baccalauréat général 2022. C’est le tour de force réussi par le Prytanée militaire Charles-N’Tchoréré de Saint-Louis et le Lycée d’Excellence Aimé Césaire de Saint-Louis. Pour l’école des Enfants de troupe, ce n’est
guère une surprise, l’établissement étant habitué à truster les premières places lors de cet examen. Quant au Lycée d’Ex-
cellence Aimé Césaire, c’est une très belle performance qui confirme sa montée en puissance. Cette école a obtenu, au premier tour, 8 mentions « Très Bien », 20 mentions « Bien », 32 mentions. Assez-Bien».
Seules quatre mentions < Passable >> ont été relevées dans cet établissement scolaire qui rivalise avec le Prytanée depuis quelque temps. Rokhaya Fall, 45 ans, enseignante domiciliée à Pikine-Bas Sénégal et Assane Déry Sène, 52 ans, maître menuisier bois, demeurant à Guinaw-Rail, dont les enfants font partie de ces élèves méritants, inscrits dans ces deux
établissements scolaires, ont poussé des cris de joie à l’annonce de ces résultats. Ils n’ont pas perdu du temps pour rendre de vibrants hommages à l’Inspection d’académie de Saint-Louis et au personnel d’encadrement du Pms et du lycée Aimé Césaire, qui se sont sacrifiés pour aider ces élèves à avoir ces résultats scolaires satisfaisants.
Fonction publique : Seules 3698 satisfaites sur plus de 15.000 demandes de mutation
Après huit jours de conclave, le mouvement national 2022 des personnels de l’éducation a pris fin ce 22 juillet à Saly. Lors de cette rencontre importante, il a été révélé que 15 878 demandes de mutation, dont 15 517 pour le ministère de l’Education nationale et 306 pour le compte du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, ont été notées.
A l’issue des travaux, ce sont 138 enseignants du Ministre de la Formation Professionnelle et 3 560 enseignants du Ministère de l’Education nationale qui ont pu obtenir gain de cause. En outre, 61 postes prioritaires ont été effectivement attribués aux femmes. En outre, les régions de Matam, Kolda, Tamba, Sedhiou ont été fortement touchées par les départs et ont malheureusement connu peu d’arrivées.
Les régions de Dakar et Thiès, comme d’habitude, se sont renforcées avec l’arrivée de plusieurs enseignants. La cérémonie de clôture, présidée par les DRH du Ministère de l’Education Nationale et du Ministère de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, a été l’occasion pour les acteurs de tirer le bilan de ces huit jours de conclave. Ainsi, des recommandations fortes ont été formulées, parmi lesquelles l’innovation salutaire relative à la construction des modules de gestion sur MIRADOR; la nécessité d’accompagner les chargés des bureaux des Ressources humaines et les enseignants dans l’appropriation des différents modules ; l’interconnexion des différentes plateformes des ministères concernés; le temps d’archivage des dossiers physique à déterminer: l’achèvement du paramétrage du bilinguisme dans MIRADOR. Pour rappel, une période de recours sera ouverte pour permettre à ceux ou celles qui se sont estimé(e)s lésé(e)s de présenter à nouveaux leurs dossiers auprès d’une commission qui se réunira très bientôt.
Résultats Bac 2022 : Le prytanée militaire de Saint-Louis obtient un taux de 100%
Le Prytanée militaire de Saint-Louis a encore réalisé des résultats exceptionnels au baccalauréat. Sur 60 candidats, 52 sont admis au premier tour et 7 au second tour. Un seul élève a été ajourné.
Le Prytanée militaire de Saint-Louis a obtenu un taux de réussite au Baccalauréat 2022 de 100 %, dont 8 « mentions très- bien », 20 « mentions bien », 32 « mentions assez-bien » et 4 « mentions passables ».
Résultats CFEE 2022: le taux d’admission passe de 63,75 à 73,8%
Le ministère de l’Education Nationale a publié hier les résultats globaux au Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee). En effet, dans les seize académies du Sénégal, l’analyse des résultats révèle que le taux d’admission est passé de 62,15% en 2021 à 73,8% en 2022, soit un bond qualitatif de 11,65 points.
73%; c’est le taux d’admission au Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) de l’année scolaire 2022. Les résultats ont été
publiés hier par le ministère de l’Education nationale. Dans un document parvenu à Limametti et signé par le Directeur de la formation et de la communication du ministère, Mamadou Moustapha Diagne, il est indiqué que ces résultats comptabilisent un bond qualitatif de 11,65 points par rapport aux 62,15% de l’an- née 2021.
D’après le document, l’académie de Ziguinchor arrive en tête du classement avec 88,48% de réussite; elle est suivie par Kaffrine avec 83,25, Kolda 81,61%, Kédougou 80,7%. Dakar arrive à la 5e place avec 76,55% de réussite. La capitale est suivie par les académies de Saint-Louis 76,25%, Thiès 75,45, Matam 75,10%, Louga 72,83%, Diourbel 73,36%, Pikine-Guédiawaye 68,58%, Rufisque 70,66%, Kaolack 67,24%, Tambacounda 62,98% et enfin Sédhiou avec 62,15% de réussite.
Se réjouissant de ces performances, le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, félicite les enseignants, les parents d’élèves, les élèves, la Direction des examens et concours (Dexco), les inspections d’académie (IA), les IEF ainsi que l’ensemble des acteurs qui ont ceuvré pour l’atteinte de cet objectif d’amélioration des résultats du système éducatif.
D’ailleurs, le ministère de l’Education nationale exhorte toutes les familles d’acteurs à maintenir la cadence afin d’élever en-
core l’e niveau des performances pendant les examens du Bac et du Bfem, conformément à sa vision d’une école de la réussite.
Après le saccage du lycée Ousmane Sembène de Yoff, un autre fait crée la polémique au lycée Technique Commercial Maurice Delafosse.
Selon les informations de nos confrères de Seneweb, hier, mercredi 06 juillet 2022, à l’occasion du deuxième tour des examens du Baccalauréat technique, un étudiant a été appréhendé vers les coups de 12 heures dans ledit lycée.
A. Thiam qui est inscrit en 1ère année à l’Institut Polytechnique de Dakar, effectuait les épreuves de mathématiques à la place d’un candidat du nom de M. Moustapha Sy Fall, domicilié à Derklé.
Sur la demande de son ami, il se fait passer pour le candidat Moustapha Sy Fall qui a échoué à deux reprises au Bac.
Devant les agents de la police du Commissariat de Médina, ce dernier, lâche prise et avoue avoir laissé l’étudiant Thiam, composer à sa place pour obtenir enfin le précieux sésame qui lui ouvrirait les portes de l’enseignement supérieur.
Pour l’heure, les deux suspects sont en garde à vue et sont poursuivis pour fraude à l’examen et usurpation d’identité.
Selon la même source, une enquête serait ouverte.
Placés hier en garde à vue à la gendarmerie de la Foire, cinq autres élèves de la 4ème du Lycée Ousmane Sembène de Yoff, pourraient bientôt rejoindre Ousmane Dièye. Ceci dans l’affaire du saccage d’une salle de classe.
Au-delà de l’ambiance festive dans la cour du Lycée Ousmane Sembène de Yoff, c’est l’inquiétude chez certains élèves en train d‘être auditionnés par le Conseil de discipline convoqué par le proviseur Awa Sarr Ndiaye. Mais tous les 16 apprenants identifiés comme auteurs présumés des saccages, ne sont pas sur place. Si certains ont tenu à faire le déplacement, d’autres par peur de représailles, ont même quitté Dakar pour échapper aux poursuites judiciaires, informe SenePlus.
La même source de préciser qu’hier, dans l’après-midi, 5 élèves étaient auditionnés par la gendarmerie de la Foire et placés en garde à vue.
Après le déferrement du cerveau présumé de la casse, Ousmane Dièye, les ennuis se poursuivent pour les membres de cette classe qui ont déchiré leur cahier de classe, il y a deux mois. Pour les autorités de l’école, la réunion du Conseil de discipline va se poursuivre ce matin. Pour l’heure, aucune décision n’est encore prise à l’encontre des fauteurs de trouble. D’ailleurs, lors de la rencontre d’aujourd’hui, les parents vont également y assister. Mais la salle de la 4ème C, lieu des destructions, porte toujours les stigmates des actes de vandalisme. Les bâtiments fissurés, visiblement torturés par la brise marine, tiennent tant bien que mal, alors que le toit troué offre une vue vers le ciel. Les tables-bancs sont frappés de vieillesse alors que l’école accueille près de 2.500 élèves. Toujours scandalisés, des potaches reviennent sur les circonstances des faits dans leurs discussions.
Sur place, le président de la Fédération nationale des parents d’élèves et d’étudiants du Sénégal n’en revient pas. « Ce sont des images d’horreur qui font mal », a pesté Bakary Badiane accompagné de son vice-président Ngor Faye. Pour lui, il faudra gagner la bataille pour une bonne éducation. « Il faut mettre tout le paquet pour que les enfants soient bien éduqués et bien instruits. Il s’agit de futurs responsables du pays », a-t-il ajouté. M. Badiane a également fustigé la vétusté de certaines classes du lycée, estimant qu’elles doivent disparaitre.
Festival international de Littérature de Dakar : Nora Atala et Blaise Ndala primés
La cérémonie de remise des prix a mis fin au programme de la première édition du Festival international de littérature de Dakar (FILID) ce samedi. Un festival tenu à l’initiative d’Abdoulaye Fodé Ndione.
Nora Atala et Blaise Ndala ont remporté respectivement le Prix Annette Mbaye d’Erneville ouvert uniquement aux femmes et le Prix Cheikh Hamidou Kane. Deux catégories de prix étaient en jeu. Celui portant le nom d’Annette Mbaye D’Erneville devait récompenser la meilleure poétesse, alors que le Prix Cheikh Hamidou Kane était ouvert à tous les écrivains.
Ainsi, Nora Atala a remporté le Prix portant le nom de la journaliste Annette Mbaye D’Erneville pour son œuvre intitulée « La révolte des pierres » éditée par la maison d’Edition canadienne Forges. Le prix international Cheikh Hamidou Kane est revenu au Congolais Blaise Ndala pour son roman « Dans le ventre du Congo ».
La cérémonie de clôture organisée à la Place du Souvenir Africain a enregistré la présence de plusieurs personnalités des arts dont les membres du jury des deux prix. Pour chaque prix, six écrivains et poètes étaient nominés.
Ouverte mercredi, la première édition du Festival international de littérature de Dakar a eu pour thème : « Littérature et conflits » et a enregistré la participation de plusieurs écrivains sénégalais et étrangers. Pendant trois jours, des hommes de lettres ont pris part à des panels portant, entre autres sujets, sur « Littérature et Unité africaine », « Le livre, un médiateur de cohésion sociale », « La création littéraire dans un environnement conflictuel » ou encore « La poésie, une expression de veille ».
Baccalauréat Technique 2022 : Plus de 3000 candidats en lice
La session normale du baccalauréat des séries en Sciences, techniques économiques et de gestion a démarré hier sur l’ensemble du territoire national. A cet effet, plus de 3000 candidats en lice sont repartis dans 16 jurys dont 5 à Dakar, deux à Pikine-Guédiawaye.
Ils sont au total 3252 candidats, dont 1775 filles, soit 54,58% inscrits à la session du Baccalauréat technique 2022, à la quête de leur premier diplôme universitaire. En effet, les épreuves ont démarré depuis hier sur l’ensemble du territoire national. Dans un document de l’office du Bac, parcouru par limametti, les nombres de candidats par option sont répartis ainsi : 49 candidats en Gestion, 2590 en Sciences, techniques économiques et de gestion, 10 en F6, 275 en T1, 221 en T2 et E 107 en Sciences et technologies industrielles pour le développement durable (Sti2d).
Pour les académies concernées par cet examen, les candidats sont répartis dans 16 jurys, dont 5 à Dakar, deux à Pikine Guédiawaye. Il s’y ajoute deux centres secondaires à Fatick et Diourbel rattachés respectivement à Kaolack et Ziguinchor.
L’académie de Dakar compte 1052 candidats dont 481 filles. Ils sont répartis dans 6 centres d’examen. Il s’agit entre autres du lycée technique Delafosse, du collège Saint Michel, de l’Institut privé de gestion (Ipg) et du lycée Sergent Malamine Ca-
mara.
CFEE 2022 : Des milliers de candidats composent sans extraits de naissance
Restons sur l’examen du Cfee et du concours d’Entrée en 6e pour dire que si l’on applique rigoureusement les textes, des milliers de candidats ne seraient pas admis dans les centres d’examens, faute d’extraits de naissance.
Dans le département de Foundiougne, 926 candidats ne disposent pas d’extraits de naissance, mais ils ont été autorisés à passer les examens.
À Gossas, il a été permis à une dizaine de candidats non déclarés à l’état civil de subir les épreuves.
Dans le département de Fatick, le chiffre dépasse celui de Foundiougne. C’est dire que dans la région de Fatick, il reste encore beaucoup à faire pour que les parents comprennent que déclarer leur enfant dès la naissance est un devoir dont tout géniteur devrait s’acquitter.
CFEE et entrée en 6e : 300 mille candidats sur la ligne de départ
Plus de 300 mille candidats vont entamer les examens de CFEE et d’entrée en sixième sur toute l”étendue du territoire sénégalais. Cependant, dans certaines régions comme Diourbel, les examens du BAC risquent d’être perturbés.
Suspension des abris provisoires : le gouvernement décaisse plus de 120 milliards
Le gouvernement du Sénégal a décidé de mettre fin aux abris provisoires dans le système éducatif. Hier, lors du lancement du programme de remplacement des abris provisoires dans la région de Louga, le Ministre de l’éducation a annoncé un budget de 120 milliards de FCFA pour rénover les classes.
L’état entre en guerre contre les abris provisoires. A travers le grand programme PRORAP, le ministère de l’éducation a procédé, lors d’une cérémonie, au lancement des activités de remplacement des abris provisoires. Dans son discours, le ministre Mamadou Talla a indiqué que le gouvernement va décaisser plus de 120 milliards de FCFA pour mettre fin aux abris provisoires. Pourtant, depuis 2016, le gouvernement avait lancé le programme « Zéro abris provisoire » doté d’une enveloppe de 125 milliards de FCFA.
L’object de cette initiative était de construire des écoles de qualité pour une éducation de l’équité et de l’égalité des chances. Malgré cela jusqu’en 2022, les abris provisoires sont toujours présént , narguant l’Etat et les partenaires au développement ! L’on se rend compte que les efforts déployés par l’Etat sont comme une goutte d’eau dans l’océan.
Revalorisation des salaires des enseignants : oubliés, les contractuels tapent sur la table du gouvernement
Le Collectif Des Enseignants Contractuels du Sénégal (CODECS) n’est pas content de la manière dont se déroule le plan de revalorisation des salaires des enseignants. Se sentant oublier, le CODECS tape sur la table du gouvernement pour se faire entendre.
Selon le collectif qui regroupe plus de 1500 contractuels, le gouvernement n’a pas réglé leur problème. En effet, le CODECS estime que l’initiative du gouvernement qui prétend améliorer les conditions de vie des enseignants, n’est que de la poudre aux yeux.
«En effet, lors de la rencontre du lundi 30 mai, le ministre Abdoulaye Daouda DIALLO avançait l’argument selon lequel, les calculs effectués lors des négociations comportaient des erreurs, qu’il reconnait et compte rectifier. C’est pourquoi, nous exigeons du gouvernement, qui avait maintenu le flou sur le tableau servant de référentiel, les paiements sans délai, des reliquats des salaires du mois de mai 2022 pour les PC qui devraient percevoir le minima indiqué sur le tableau des accords . Puisque les PC sont assimilés à leur corps d’accueil » rappelle le collectif dans un communiqué parvenu à limametti.
Le communiqué précise ce qui suit: «Par ailleurs, nous exigeons du gouvernement une émission spéciale à l’image des autres, du différentiel entre le minima et les 30 000 f CFA reçus comme augmentation, indiqué dans une rubrique sur les bulletins de salaire.
– L’alignement de l’indemnité de logement des contractuels au même titre que les fonctionnaires ;
– La mise en examen automatique pour l’obtention du CAP après 09 mois de fonction pour les MC ;
– La suppression du corps des décisionnaires et la réparation des préjudices causés sur leur carrière ;
– La titularisation automatique des PC recrutés avec BTS, Bac + 2 ou licence juste après la formation diplômante ;
– La limitation de la durée de la contractualisation à deux (02) ans au maximum ;
– La formation diplômante, juste après deux (02) ans de contractualisation ;
– La mise en place sans délai des structures pour la formation diplômante des corps
émergents tels que agents santé, couture, élevage, mécanique, développement local,
gestion, informatique, froid-climatisation….»
Le Collectif remet en question les accords portant sur l’augmentation de la rémunération des contractuels du Sénégal qui constituent un maillon important du système éducatif sénégalais.
Mamadou Talla, ministre de l’Education : « Nous ne pouvons plus gérer les grèves »
Le gouvernement ne peut plus continuer à gérer des grèves et il se donne les moyens de les éviter. C’est du moins ce qu’a indiqué hier en conférence de presse le ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla. De 2012 à 2022, l’Etat a recruté 36.720 nouveaux enseignants. Au total 90.065 fonctionnaires et 20.920 contractuels.
Sur les 160.000 fonctionnaires, les 111.025 (agents) sont du ministère de l’éducation. Le président de la République a toujours mis en avant la revalorisation de la fonction enseignante pour régler définitivement ces questions de rémunération, pour avoir un climat apaisé dans le système éducatif, affirme Mamadou Talla.
Les rendez-vous entre le Gouvernement et la Presse, ont été également une occasion pour le ministre de l’Education nationale de revenir sur les efforts que l’Etat du Sénégal a eu à consentir. Et d’après Mamadou Talla, la stabilité du système éducatif national, c’est l’objectif recherché par le gouvernement sénégalais avec la revalorisation des indemnités des enseignants. A l’en croire, au moment où nous parlons, il y a une hausse de plus de 229% d’indemnité.
Et le gouvernement l’a fait pour avoir un système stable. «La volonté du président de la République, c’est qu’il y ait une continuité pédagogique», a déclaré le ministre, qui ajoute : «il est aussi très rare de voir dans le monde une indemnité qui dépasse 10 à 15%». Pour Mamadou Talla, pour que soit assuré la stabilité du système à long terme, un Conseil national pour l’éducation et la formation sera mis en place. Et aura pour objectif de rendre stable le système. Cela est compris et accepté par la communauté éducative, a fait savoir le ministre.
LIMAMETTI
Violation des droits des examinateurs : Les enseignants menacent de boycotter les examens
Le Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen Secondaire (Saemss) et le Cadre Unitaire des Enseignants du Moyen Secondaire (Cusems) sont très remontés contre l’Office national du bac à qui ils reprochent d’avoir procédé à des remplacements de présidents de jury qui auraient respecté le mot d’ordre de grève.
Ces syndicalistes qui dénoncent un abus de confiance de la part du directeur du Bac menacent de boycotter les examens cas de persistance de ces pratiques.
Après un dénouement heureux entre les syndicats d’enseignants et l’Etat du Sénégal, les hostilités semblent reprendre entre les premiers cités et le directeur de l’Office national du Baccalauréat. Pour cause, les syndicalistes reprochent à Socé Ndiaye de sanctionner des enseignants qui auraient respecté le mot d’ordre de grève. «Le SAEMSS et le CUSEMS fustigent et condamnent avec véhémence l’ingratitude et l’ostracisme dont les autorités de l’Office du BAC ont fait montre en procédant au remplacement systématique des présidents de jurys, acteurs de premier plan, aux- quels il est reproché d’avoir tout simplement respecté le mot`d’ordre de leurs syndicats », dénoncent Saourou Sène et ses camarades dans un communiqué
. Ils parlent de forfaiture et d’abus de pouvoir de la part du Directeur de l’Office du bac et de ses collaborateurs. Selon eux, de tels actes les amènent à reconsidérer obligatoirement les bases de leur compagnonnage. Dans la mesure où ils considèrent que le droit de grève et la liberté syndicale sont consacrés par les conventions C 87 et C 98 de l’OIT ainsi que l’article 8 de la Constitution du Sénégal. Par conséquent, l’exercice del ce droit ne peut nullement être source de sanction pour un quelconque travailleur. D’ailleurs, ils rappellent à cet effet que la loi punit toute forme de stigmatisation sur cette base. Ainsi le SAEMSS et le CUSEMSS exigent-ils le strict respect des dispositions légales et l’arrêt immédiat de toute forme de discrimination ou d’intimidation de la part du Directeur de l’Office du bac et de ses collaborateurs « dont le plus zélé, le superviseur national des épreuves physiques du bac, est appelé depuis fort longtemps à faire valoir ses droits à la retraite »
L’Etat dort sur les 296 millions de l’Université du Sahel: Macky Sall interpellé
Les étudiants orientés par l’Etat à l’Université du Sahel ne savent plus à quel saint se vouer. Ayant pris part à cette rencontre, les diplômés indiquent qu’ils peinent à obtenir leurs attestations à cause de non-paiement de l’Etat. Le gouvernement doit 296,400 millions Fcfa à l’Université du Sahel.
Le porte-parole des 247 étudiants orientés en 2018, Abdoulaye Tanéné, indique que leur collectif a entamé des démarches depuis la fin de leur formation au mois de mai 2021 pour décanter la situation. Seulement, les portes du ministre en charge de l’Enseignement Supérieur leur sont fermées informe le journal L’As parcouru par le site limametti.com . A l’en croire, toutes les autorités, notamment le ministre de l’Enseignement Supérieur Dr Cheikh Oumar Hanne, sont restées muettes face à cette situation qui perdure et hypothèque leur avenir. D’autant qu’ils ne peuvent pas faire de concours ou poursuivre leurs études sans diplôme ni attestation. Ce qui, à son avis, témoigne du manque de considération de l’autorité leur endroit. Les étudiants ont lancé un appel au Président Macky Sall afin qu’il résolve le problème le plus rapidement possible
Le restaurant de L’Ecole Polytechnique de Thiès a été saccagé. Selon des sources de Limametti, ce sont les étudiants de l’université Iba Der Thiam de Thiès qui sont à l’origine de ces actes de vandalisme.
« Ils ont saccagé sans aucune raison valable. C’est vraiment déplorable de voir des soit disant avenir du pays commettre ces actes barbare ignobles et lâches », a confié une source à Limametti
Et de poursuivre : « Chers étudiants de L’université de Thiès, sachez que rien ne justifie ce que vous avez fait. Même si vous avez des problèmes avec la Crous-T, cela ne justifie en aucun cas ce que vous avez fait. Je vous rappelle que L’EPT n’a rien a voir avec L’UT. Donc si vous pensez que c’est en détruisant l’EPT que vos problèmes vont être réglés, alors c’est parce que vous n’avez absolument rien compris. Ce que vous avez montré, c’est juste de l’indiscipline totale et de la méchanceté gratuite. »
Thiès – Les étudiants de l’Université Iba Der Thiam très en colère contre le Directeur du CROUS
La conférence des amicales d’étudiants de l’Université Iba Der Thiam de Thiès, qui se dit « éternel défenseur des intérêts matériels et moraux de l’étudiant Thiessois », à travers une déclaration, ce jeudi 9 juin 2022, a fustigé « le comportement irresponsable et irréfléchi du directeur du Crous, Cheikh Sall, qui n’a trouvé comme réponse à nos revendications légitimes que de fermer tous les restaurants des campus sociaux de l’Université »
La Conférence, selon son président, Khalifa Ababacar Sy Traoré, prend à témoin l’opinion nationale et internationale pour dire que l’étudiant thiessois a toujours adopté une démarche concertée pour pallier l’ensemble des problèmes qui touchent à sa communauté. Hélas, les autorités sont insensibles à cette attitude et obligent la Conférence à user de tout son pouvoir
de décision pour protéger les étudiants. Sur ce, elle invite la communauté estudiantine de l’Université de Thiès à rentrer définitivement chez elle jusqu’à nouvel ordre.
Elle condamne avec véhémence et fermeté cette attitude laxiste, impunie et intolérance du directeur du Crous-T et lui rappelle qu’ill sera responsable de toutes sortes de dérives qui dé-
couleront de cette forfaiture. Mais, que voulez-vous, Cheikh Tidiane Sall ayant conquis la mairie de Méouane pour le compte de la mouvance présidentielle peut se montrer arrogant car rien de fâcheux ne
lui arrivera
« La stabilité du secteur de L’éducation et la motivation des Enseignants méritent ce coût ( Charles Emile Abdou Ciss)
Suspension du mot d’ordre des organisations syndicales du secteur de l’Education : je salue et magnifie la suspension mot d’ordre de grève.
Je salue et me réjouis de la volonté politique du Président de la République de rétablir la vérité des accords. Ce n’est que Justice bien rendue. La stabilité du secteur de l’Education et la motivation des enseignants méritent ce coût.
Un Sénégal de vérité et de Justice est à ce prix.
Je remercie les milliers de compatriotes qui régulièrement m’ont fait parvenir des messages, appels sous toutes les formes.
Je les rassure en leur disant que ma vie entière est une résilience et je ne me suis jamais plains dans ma carrière administrative malgré les pires atrocités vécues (privations de moyens de mobilité, de moyens budgétaires etc). Seule la volonté suffit pour atteindre des objectifs et la carrière administrative ou politique compte peu face à la stabilité politico institutionnelle d’un pays.
Je termine en invitant le Président de la République à privilégier dans le contexte où nous sommes les conseils des Pèlerins de la Paix plutôt que ceux des adeptes des théories complotistes dont la seule motivation est la sauvegarde de strapontins et de prébendes.
Monsieur le Président de la République continuez de privilégier l’intérêt et les aspirations du Peuple. C’est la seule légitimité qui compte ainsi que la stabilité politico institutionnelle.
A tous les enseignants où que vous puissiez vous trouver, aux parents d’élèves, aux élèves, au personnel administratif des écoles je vous souhaite une paisible fin d’année scolaire.
Bâtir un Sénégal de Justice, de Vérité, de Paix est possible pourvu qu’on ne ferme pas les portes du Dialogue.
Canada- Deux élèves sénégalaises raflent le Concours international de Dictée
Le Sénégal vient d’être honoré au Canada par deux élèves exemplaires. En effet, Ramatoulaye FAYE de l’école Saint Thérèse de l’inspection de l’éducation et de la Formation de Grand Dakar et Ndèye Coumba Ndiaye, de l’école élémentaire Louga2 de l’inspection d’Academie de Louga ont fait honneur au Sénégal en remportant respectivement le premier et le deuxième prix de la finale dictée PGL sur quatre-vingt nationalités.
Elles participaient à la 31ème édition de la finale du concours international de la dictée Paul Gérin Lajoie (PGL) organisée à Montréal au Canada.
Elles ont été reçues par le ministre de l’éducation qui a exprimé toute sa joie . «J’ai reçu, ce lundi les deux lauréates de la 31ème édition de la finale du concours international de la dictée Paul Gérin Lajoie (PGL) organisée à Montréal au Canada.Ramatoulaye FAYE de l’école Saint Thérèse de l’inspection de l’éducation et de la Formation de Grand Dakar et Ndèye Coumba Ndiaye, de l’école élémentaire Louga2 de l’inspection d’Academie de Louga ont fait honneur au Sénégal en remportant respectivement le premier et le deuxième prix de la finale dictée PGL sur quatre-vingt nationalités. Je me réjouis également du fait qu’elles soient issues de l’école publique et celle du privé.
Je rappelle que l’édition de cette année avait pour thème : « Ensemble pour l’égalité des chances ». Je voudrais aussi féliciter leurs parents , leurs enseignants pour l’encadrement, les IA et les IEF, la directrice de l’Enseignement élémentaire et nos partenaires de la fondation PGL pour leur accompagnement. Cela montre encore une fois que le système éducatif du Sénégal est performant.» a déclaré Mamadou Talla sur sa page Facebook.

Canada- Deux élèves sénégalaises raflent le Concours international de Dictée
Augmentation de salaire des enseignants: la nouvelle indemnité payée ce vendredi
Les enseignants qui réclamaient le respect du protocole du 26 février ont obtenu gain de cause. En effet, le ministre des Finances et du Budget a accepté la correction, «cas par cas», des montants virés pour une effectivité d’ici vendredi prochain.
Le ministère des Finances, sous la pression des enseignants, a enfin accepté de se conformer au tableau annexé au protocole d’accord du 26 février dernier. Refusant l’indemnité différentielle proposée, les leaders syndicaux ont pu obtenir de l’Etat une indemnité spéciale complémentaire nette d’impôt pour le mois de mai.
En effet, la nouvelle ligne fait suite à un rejet, par la partie syndicale, de la création d’une indemnité différentielle. Désormais, il sera inscrit sur le nouveau bulletin de salaire des enseignants, une nouvelle ligne intitulée ‘’indemnité spéciale complémentaire mai 2022 nette d’impôt» qui représente le différentiel entre ce que l’enseignant devrait recevoir et ce qui lui a été viré fin mai.
Toujours droits dans leurs bottes, les enseignants ne comptent pas suspendre la grève sur la base de promesses. Les deux parties vont encore se rencontrer aujourd’hui pour une validation des simulations effectuées par les services du ministre Abdoulaye Daouda Diallo.
Le paiement effectif de la nouvelle indemnité est prévu au plus tard vendredi prochain. Toujours dans cette décision de «corriger les erreurs» sur les nouveaux bulletins de salaire des enseignants, conformément aux termes de l’accord de février dernier, une émission spéciale sera organisée au plus tard vendredi prochain.
Augmentation de salaire des enseignants : L’état corrige enfin sa copie
Les enseignants qui réclament leur augmentation de salaire ont finalement eu gain de cause. En effet, le gouvernement reconnaît son erreur et a décidé de revoir sa copie.
L le ministère des Finances, reconnaît enfin le non-respect des engagements de sa part. Ainsi donc, le gouvernement a décidé de changer de fusil d’épaule.
D’après une source du ministère des Finances.”Les enseignants vont recevoir une “indemnité spéciale complémentaire mai 2022” qui constituera le différentiel entre ce qui était attendu et ce qui a été perçu par les enseignants en cette fin de mois. Cette émission spéciale devra se faire avant la fin de la semaine“. C’est dans cette perspective que Direction de la Solde a commencé à travailler sur les engagements du Gouvernement.
Une nouvelle rencontre est prévue, en principe pour parapher le nouveau document dans lequel sera intégré le tableau de synthèse des montants nets à percevoir selon Saourou Sène. Les enseignants ont décidé de ne suspendre le mot d’ordre qu’après effectivité des corrections
En désaccord avec l’Etat : les enseignants boudent encore les classes
Les écoles seront paralysées à partir d’aujourd’hui. Les syndicats d’enseignants et celui des inspecteurs entament leur mouvement d’humeur avec un débrayage à 9h.
Les enseignants exigent le respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement. Ils dénoncent la fourberie du gouvernement qui cherche à les diaboliser. Cette fois, même les chefs d’établissements (proviseurs, Principaux, directeurs….) ne sont pas en reste. Ils observent une rétention d’informations et des rapports de la grève.
On s’achemine vers un report des examens, surtout du Baccalauréat. Car les professeurs d’éducation physique et sportive promettent de boycotter les épreuves prévues en début juin.
Urgent – Augmentation de salaires des enseignants : l’État “réclame” une “renégociation”
Les syndicats d’enseignants sont convoqués à une séance de monitoring par le ministère de la Fonction publique. La rencontre aura lieu le lundi 30 mai à 15h 30 au siège du ministère des Finances et du Budget.
Cette rencontre a pour but de trouver des accords suite au trouble scolaire. En effet, à la fin de ce mois de mai, l’Etat n’a pas respecté les engagements pris auprès des enseignants à travers l’accord du 26 février 2022. Les augmentations constatées ont été largement inférieures à ce qui a été indiqué dans le tableau récapitulatif.
Très remontés, les syndicats ont aussitôt entamé une grève d’une semaine, précédée en cela par la base, dans certains établissements : lycée Demba Diop, lycée Malick Sy.
Le gouvernement se dit surpris de la réaction des enseignants, affirmant avoir “scrupuleusement” respecté ses engagements. Mais les versions données par Abdoulaye Daouda Diallo, Samba Sy et Mamadou Talla ont été balayées d’un revers de main par les temoins-facilitateurs parmi lesquels on peut citer l’Unapees de Abdoulaye Fané et la Cosydep dirigée par Cheikh Mbow.
Augmentation de salaires : l’Etat recarde les enseignants
L’état du Sénégal a démenti les syndicats d’enseignants dans le cadre de l’augmentation des salaires. En Conférence de presse, le Ministre des Finances et du Budget M. Abdoulaye Daouda Diallo est largement revenue sur la hausse de la rémunération des agents de l’administration.
D’après ADD, « jamais dans l’histoire syndicale du pays, il n’y a eu une telle augmentation de salaire. Excepté l’indemnité de logement, toutes les autres mesures sont fiscalisées conformément aux dispositions sans équivoque de l’accord».
Le ministre du Travail a également tranché dans le vif: «Avoir des revenus non imposés, en tant qu’agent de la fonction publique, cela pose problème». Pour celui de l’éducation Mamadou Talla: «J’appelle tout le monde à la raison, dans moins d’une semaine, ils verront les bulletins de solde». Des déclarations avec des chiffres à l’appui qui n’ont pas satisfait les syndicalistes qui annoncent une série de grève.
Augmentation des salaires annulée : les enseignants boudent les classes
L’année scolaire est sérieusement menacée, après la publication du communiqué du Cusems et du Saems. Les syndicats d’enseignants vont déclencher leur 11° plan d’actions «pour le respect du protocole d’accord du 26 février 2022».
Ils décrètent ce mercredi un débrayage à partir de 9H, suivi d’une Assemblée générale et d’une conférence de presse. Ensuite, le vendredi 27, un autre débrayage est prévu à 9 heures, suivi d’une grève totale le samedi 28 mai. Aussi, le lundi 30 mai, un autre débrayage est prévu à partir de 9 heures. Le mardi 31 mai, un débrayage à 9 heures. Les syndicats ont également prévu un «Boycott des évaluations; Boycott des examens; Boycott des cellules pédagogiques ; Boycott des conseils de classes; Rétention d’informations administratives ».
Les enseignants devaient encaisser les premières tranches de leur nouveau régime indemnitaire, fin mai 2022. Cependant, un communiqué du ministère des Finances est venu annoncer que les différentes indemnités convenues avec le gouvernement allaient être fiscalisées.
Mauvaise nouvelle pour les enseignants : l’augmentation des salaires n’était que du Toc
Les enseignants qui espéraient voir leur salaire augmenté peuvent déchanter. En effet, selon des informations exclusives de nos confrères de Senenews, le gouvernement vient de fiscaliser à près de 50 % les nouvelles hausses. Ce qui veut dire que l’augmentation des salaires des enseignants était du toc .
Saourou Sene, SG du Syndicat Autonome des Enseignants du Moyen et Secondaire du Sénégal (Saemss) a confirmé l’information selon laquelle des ponctions ont été opérées sur leurs bulletins de salaire. Mais , il tient à préciser que ces retenus sur les soldes des enseignants n’ont rien n’avoir avec les impôts.
Joint par Senenews il explique : « Pour le moment, comme on n’a pas une situation nette des salaires ça serait hasardeux de dire ceci, et cela. Mais moi personnellement , j’ai vérifié pour mon cas ce matin, je me suis rendu compte quand même pour dire vrai, si mon cas correspond a tous les autres cas, que l’Etat n’ a pas respecté son engagement. J’ai un montant qu’on m’avait annoncé et qui devrait correspondre à une hausse, mais j’ai vu mon bulletin de salaire, ce n’est pas la même chose. Il y a presque une différence d’environ 100 0000 Fcfa« .
Il ajoute « Il faut que chacun prenne ses responsabilités. Nous avons déjà travaillé avec l’Etat sur la base d’un tableau très clair et très précis. Tout ce qu’on fera en dehors de ce tableau n’est que dilatoire et par conséquent , cela peut nous amener dans des situations incontrôlées. Depuis ce matin, j’alerte , j’ai appelé le directeur du budget , j’ai appelé le ministre de l’éducation et je leur ai dit que l’Etat portera l’entière responsabilité de la perturbations des enseignements apprentissages à partir de cette fin du mois s’il ne respecte pas ses engagements. »
Le syndicaliste très amer souligne qu’il « I n’aura pas d’examens dans ce pays. Les examens risquent d’être perturbés et compromis, parce que quand même, on ne peut pas à chaque fois revenir sur des choses qui ont été stabilisées. On ne peut pas l’accepter. Il faut que l’Etat respecte les enseignants ».
De son côte, le ministre de l’éducation explique que les salaires n’ont pas été coupés mais ce sont des imputations dues à des impôts. Or, Saourou Sene bat en brèche ses allégations » le débat sur les impôts, c’est un faux débat parce que les enseignants n’ont jamais refusé de payer les impôts sauf que lorsque l’Etat nous communiquait les accords, nous lui avons demandé de nous communiquer les montants après impôts . L’Etat nous a dit les montants que je vous donnerais, c’est après impôts. Donc ces montants, nous les attendons. »
Pour rappel, le gouvernement s’engage à défiscaliser l’indemnité représentative de logement allouée aux enseignants à compter du 1er mai 2022. La revalorisation du régime indemnitaire des fonctions dirigeantes et administratives. Les deux parties se sont entendues sur la proposition du gouvernement d’adopter une approche fonctionnelle, en lieu et place de la création de Corps des administrateurs scolaires.
Avec Senenews-Limametti
VIDEO. UVS de Kaolack : Les étudiants suspendent leurs cours et ferment l’ENO
“Si nous avons fermé notre ENO, c’est parce que notre administrateur fait ce qu’il veut. Il ferme les salles quand nous voulons étudier”, a déclaré Ibou Amar, président des étudiants de l’ENO de Kaolack.
Très remontés contre l’administrateur, les étudiants de l’Université Virtuelle Du Sénégal (UVS) à Koalack, décident de se mobiliser en suspendant leurs cours et en fermant l’Espace Numérique Ouvert (ENO).
La grosse bourde impardonnable du Mesri sur la rupture de contrat du capitaine Touré à l’IAM
Suite et certainement pas fin de l’affaire Seydina Oumar Touré, ex-capitaine de la gendarmerie nationale, dont la collaboration avec le groupe IAM a été interrompue, hier jeudi.
Réagissant, en effet, au tollé suscité par cette information, le ministère de l’Enseignement supérieur a d’emblée précisé que “les Établissements Privés d’Enseignement supérieur (EPES) sont délégataires d’une mission de service public d’enseignement. A ce titre, ils disposent d’un agrément de l’État”. Aussi, a-t-il précisé, “l’enseignement reste une vocation et non un refuge”.
Dans un communiqué signé du Directeur général de l’enseignement supérieur, les services de Cheikh Oumar Hann disent être entrés en contact avec la Direction générale de l’établissement. Mais, cette dernière ” avoue n’avoir pas été mise au courant, et après vérification, a mis fin au contrat”.
Il rappelle enfin que “le Sénégal dispose de plus de deux mille (2000) docteurs, disponibles sur le marché du travail, parfaitement bien formés pour assurer tous types de cours magistraux et d’encadrement”.Ce qui a installé un tollé au niveau de la toile. Suffisant pour que le Mesri retire le communiqué après s’être rendu qu’il a commis une bourde.
Un MESRI signant des textes
Le communiqué publié prouve encore l’incompétence de ceux qui dirigent ce pays. Il est bon de rappeler l’importance du Décret présidentiel 2011- 1030 du 25 juillet 2011 portant statut des Établissements Privés d’Enseignement Supérieur.Au chapitre III, intitulé « Des titres et diplômes exigibles du personnel enseignant et de direction », dans l’article 13, il écrit :
« Nul ne peut enseigner dans un Établissement Privé d’Enseignement Supérieur s’il ne satisfait pas aux conditions suivantes :
a) Pour enseigner dans le premier cycle
– avoir au moins une maîtrise (Baccalauréat + 4) de l’enseignement supérieur ou tout autre diplôme équivalent, ou le diplôme d’ingénieur de la spécialité ;
– avoir une expérience professionnelle d’au moins cinq (05) ans.
b) Pour enseigner dans le second cycle
– avoir au moins un Baccalauréat + 5 : Diplôme d’Études Approfondies (DEA), Diplôme d’Études supérieur spécialisées (DESS), Master ou tout autre diplôme admis en équivalence ;
– avoir une expérience professionnelle d’au moins trois (03) ans.
c) Pour enseigner dans le troisième cycle
– avoir le doctorat ou tout autre diplôme admis en équivalence. »
En conséquence, d’après les textes, l’ex capitaine peut enseigner au premier cycle comme au deuxième cycle.
Il semble que le MESRI oublie que les universités sont libres de recruter qui elles veulent. On parle d’approche par les compétences. Dans tous les pays du monde, dans les écoles de formation, on retrouve des professionnels détenteurs de Master 2, des ingénieurs, qui dispensent des cours. Ainsi, il suffit que l’établissement trouve son intérêt dans le recrutement de l’enseignant qui a le diplôme et l’expérience dans le domaine.
Radié des cadres de la gendarmerie nationale dans l’affaire du dossier Adji Sarr – Ousmane Sonko, Seydina Oumar Touré dit Capitaine Touré s’est reconverti en enseignant.
« Ce lundi 11 avril 2022 j’ai pu dispenser mon premier cours en tant qu’enseignant en Sciences Juridiques, à l’Institut Africaine de Management (I-A-M). Je viens de réaliser l’un des rêves de la quasi-totalité des enfants qui intègrent l’école », avait annoncé Capitaine Touré.
Un rêve brisé
Selon le journaliste Pape Alé Niang, dans sa chronique, le Ministre de l’Éducation et le ministre de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’innovation, sur instruction de Macky Sall, ont ordonné à la direction de l’IAM de mettre fin au contrat de Seydina Oumar Touré.
Le journaliste Adama Gaye s’est aussi prononcé sur cette affaire via sa page Facebook. « Est-ce que j’hallucine? Macky Sall micro-gère jusqu’à obtenir la rupture du contrat İAM-Capitaine Touré ! S’il organise un voyage en Egypte pour casser mon séjour et mes liens ou en fait de même ailleurs, qui en est surpris ?
JOTNA NİOU arrêter-ko ! », a-t-il écrit.
Macky se vante d’avoir injecté plus de 241 milliards dans l’Enseignement Supérieur
Le chef de l’Etat a chanté ses réalisations dans secteur de l’enseignement supérieur au Sénégal. En réunissant les recteurs d’université et autres directeurs d’instituts pour échanger, réfléchir et orienter les prises de décision pour améliorer le système d’enseignement, Macky Sall s’est vanté d’avoir mis plus de 241 milliards dans le secteur.
Le Président Sall a prononcé hier au Palais de la République une leçon inaugurale devant les recteurs d’universités et autres
directeurs d’instituts. Il s’agit, selon lui, d’examiner avec eux les voies et moyens d’améliorer le système d’enseignement supérieur et de recherche pour qu’il reste à la hauteur des ambitions et au plus près des réalités de notre temps. Profitant de l’occasion, le chef de l’Etat est revenu sur ses actions en faveur du système.
Ainsi, il indique que les dotations budgétaires du secteur de l’Enseignement supérieur sont passées de 117 milliards en 2012 à 241 milliards en 2022 soit plus du double en dix ans.
A l’en croire, cet effort budgétaire a permis entre autres réalisations l’élargissement de la carte universitaire avec l’ouverture des universités du Sine Saloum à Kaolack et d’Amadou Moctar Mbow de Diamniadio. Maisaussi, ajoute t-il, des instituts supérieurs d’enseignement professionnel, sans compter l’innovation majeure en l’occurrence l’université virtuelle du Sénégal.
Faisant toujours son bilan, il rappelle que l’évolution du nombre d’enseignants chercheurs est passée de 2 027 enseignants en 2015 à 2 348 en 2021. Quant aux personnels administratifs et techniques (PATS) dans les oeuvres sociales, ils sont passés de 2745 en 2012 à 6225 agents en 2021. Il se réjouit également de la construction et de l’équipement de 100 laboratoires : et de la mise en service du supercalculateur, du microscope électronique et des équipements de biotechnologies dernière génération
Urgent – Voici la nouvelle date des vacances pour les écoles privées du Sénégal
Le Ministère de l’éducation nationale vient de dévoiler le nouveau calendrier pour les congés de fin du deuxième trimestre pour les écoles privées. Initialement prévus du 25 au 07 Avril, ils ont été ramenés du 25 Mars au 5 Avril;
«À la suite du réaménagement du calendrier scolaire, monsieur le Ministre de l’Education nationale a été saisi par des déclarants responsables du privé pour une dérogation aux congés de fin de deuxième trimestre. Les consultations menées auprès du CAPEP révèlent globalement que le quantum horaire n’a pas été entamé par les perturbations.A cet effet, à titre exceptionnel, une dérogation vous est accordée pour fixer ces dits congés dans la période du 26 mars 2022 à 12 heures au 05 avril 2022 à 08 heures.» informe le ministre de l’éducation dans un communiqué parcouru par limametti.
Cheikh Mbow : «Seules 40% des écoles disposent de l’eau potable»
LIMAMETTI.COM- Au moment ou le Sénégal accueille le forum international de l”eau, certaines zones dont les écoles souffrent le martyr pour avoir accès au liquide précieux. Selon Cheikh Mbow Secrétaire exécutif de la COSYDEP Seules 40% des écoles disposent de l’eau potable.
«Le Covid est venu nous confirmer que sans eau, nous pouvons être agressés par des crises sanitaires, mais sans eau, nous ne pouvons pas avoir des performances. Voilà ce qui fait qu’aujourd’hui, il était important qu’on puisse aller dans cette campagne pour que toutes nos écoles soient sécurisées, mais aussi assainies. Une école sur trois a des difficultés en termes de blocs sanitaires, mais aussi d’eau. Seules 40% des écoles disposent d’eau potable. Il est donc essentiel que l’on puisse aller davantage dans le sens de protéger l’environnement des apprentissages, de protéger les enfants qui constituent un tiers de la population sénégalaise» a plaidé Cheikh Mbow lors d’un d’un panel sur l’accès à l’eau à l’école qui s’est tenu parallèlement au Forum de l’eau qui se tient à Dakar.
Le panel a vu la participation de Matthias Lansard, chef du Programme éducation à l’Unicef. Une occasion pour le secrétaire exécutif de la Cosydep, Cheikh Mbow de revenir sur l’environnement de l’école, car persuadé que l’école ne se limite pas à l’enseignant, la craie et le tableau. Selon le SE de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de
l’éducation publique (Cosydep) la population scolaire, talibés et étudiants, inclus à plus de six millions. Or, ces derniers, dit-il, sont les plus fragiles et ont besoin de protection.
De son côté, le chef de Programme éducation de l’Unicef d’enfoncer le clou en indiquant que 2000 écoles élémentaires n’ont pas accès à l’eau
PHOTOS. Sphères ministérielles de Diamniadio : Affrontement entre forces de l’ordre et enseignants
Ce mercredi, le point de presse du Syndicat de l’enseignement professionnel, dirigé par Amar Kane, devant les sphères ministérielles de Diamniadio, s’est mal terminé. Les forces de l’ordre en dispersant les enseignants, ont usé de gaz lacrymogènes.
Aux dernières nouvelles, plusieurs enseignants ont été arrêtés par les policiers, dont Amar Kane, secrétaire général du syndicat de l’enseignement professionnel, informe SeneNews. Les deux camps s’affrontent toujours et les grenades lacrymogènes continuent d’être jetées par les policiers.
Ce syndicat d’enseignants s’est réuni à Diamniadio ce mercredi pour expliquer leur ferme volonté de continuer la lutte syndicale entamée depuis octobre 2021, mais aussi pour décliner les perspectives de lutte dans le secteur de la Formation Professionnelle et de l’Enseignement technique pour une formation de qualité répondant aux besoins du marché du travail. Mais cette manifestation organisée juste devant les locaux des ministres a poussé les forces de l’ordre à réagir.
Rappelons que depuis des mois l’éducation au Sénégal est paralysée par les grèves incessantes de professeurs, qui n’arrivent toujours pas à trouver d’accord satisfaisant avec le gouvernement.
De 100 000 Fcfa à 350 000 Fcfa : L’Etat augmente les salaires des enseignants
Après plusieurs semaines de grève, les enseignants ont finalement levé le mot d’ordre après une rencontre avec les autorités. Pour installer la stabilité dans le système éducatif, l’Etat vient de faire un effort considérable en faisant une augmentation de 100 000 F au minimum à près de 350 000 F au maximum en fonction des grades.
« L’État a pris en compte tous les impératifs soulevés », a dit Abdou Faty à la suite de la signature de l’accord du 26 février 2022 entre le gouvernement et les syndicats indiquent une certaine satisfaction de la part des syndicats. « Ce combat débuté depuis les années 2006/2007, accentué après les accords de 2014/2015 et de 2018 vient d’aboutir à des résultats mémorables », a précisé le Sudes dirigé par Amadou Diaouné, en saluant même la fermeté, le courage et la lucidité de la délégation syndicale qui a pris part aux sessions de négociations.
En vérité, les enseignants ont eu des gains significatifs pour avoir obligé le gouvernement à se pencher sur le système de rémunération des agents de l’Etat, après 7 ans de faux fuyant. Même si l’équité n’a pas eu lieu comme l’exigeaient Abdoulaye Ndoye et ses camarades du Cusems, il n’en demeure pas moins que l’Etat a fait un « effort budgétaire exceptionnel », comme le dit le président Macky Sall.
Ainsi, en 2023, l’enseignant qui aura gagné le moins empochera presque 100 000 F Cfa de plus sur son salaire. En effet, dans moins d’un an, un inspecteur aura au minimum une augmentation nette de 287 000 sur son salaire. Le gain peut aller jusqu’à 348 000 en fonction des catégories. Le Professeur d’enseignement secondaire (Pes) aura au moins 196 000 nets sur salaire. La somme peut atteindre 267 000 F Cfa pour les plus gradés de cette classe.
Le Professeur d’enseignement moyen (Pem) bénéficiera d’un plus minimal net de 177 000 F Cfa. Cette augmentation peut aller jusqu’à 228 000 F Cfa en fonction des catégories. Quant aux Professeurs de collège d’enseignement moyen général (PCEMG), ils auront droit à un surplus allant d’un minimum de 172 000 à un maximum de 212 000, selon les catégories. Les instituteurs et les instituteurs-adjoints auront respectivement un plus minimum de 99 000 et 91 000 et un maximum de 151 000 pour les premiers et 128 000 pour les seconds.
Consensus sur les efforts
Cette revalorisation concerne également ceux qui ont des fonctions dirigeantes. Cela va d’une augmentation de 174 000 F Cfa pour les inspecteurs académiques à 22 000 F Cfa pour les directeurs d’écoles en passant par 70 000 environ pour les proviseurs et 52 000 F Cfa pour les principaux de collèges. Ces augmentations se feront en deux temps : une première partie le 1er mai prochain et la partie restante en janvier 2023.
Crise scolaire : Cinq syndicats sur sept ont accepté et signé les propositions du gouvernement
Le gouvernement et les syndicats d’enseignants se sont enfin rencontrés ce vendredi 25 février 2022, pour trouver un consensus à la crise scolaire.
Selon une publication de la page Facebook du ministère de l’enseignement national du Sénégal, cinq syndicats sur sept ont accepté et signé les propositions du gouvernement. Il s’agit du SIENS, du SELS, de l’UDEN, du SELS A et de SELAS/FC.
Le CUSEMS et le SAEMS ont demandé de partager le document avec leurs bases pour recueillir leurs avis.
“Le document qui résume l’ensemble des Accords a été paraphé et confié au ministre des finances jusqu’à lundi pour être démultiplié”, a ajouté la même source.
Fonction publique : 545 milliards de fcfa de salaire pour 101.387 enseignants
La masse salariale enseignants du Sénégal est très lourde pour l’Etat. En effet, plus de la moitié de la masse salariale de la Fonction publique leur est distinée.
Selon Moustapha Diagne, porte-parole du ministère de l’Éducation nationale dans les colonnes du journal Vox Populi, 101.387 enseignants se partagent une masse salaire de 545 milliards 134 millions Fcfa par an.
Les enseignants sont classés en hiérarchies, corps, grades et échelon. Il y a les corps suivant : PES, PEM, PCEMG, PC, instituteur, instituteur adjoint, MC.
Enième Echec de la rencontre Gouvernement- Enseignants : l’école s’enfonce dans la crise
L’école sénégalaise s’enfonce de plus en plus dans la crise. Ce week-end, la rencontre entre le Gouvernement et les syndicats d’enseignants a encore été un grand échec. Les deux parties n’ont pas trouvé un consensus pour mettre fin à la grève.
Les élèves doivent encore patienter pour le retour vers les classes. C’est toujours le dialogue de sourd entre l’état du Sénégal et les syndicats d’enseignants. Le mot d’ordre de grève du G7 et G20 reste toujours en vigueur. En effet, pour l’école, l’état a mis sur la tables des syndicalistes 8 propositions pour un impact budgétaire de 69 milliards. Mais les syndicats ont craché sur l’argent car affirmant n’avoir rien vu de concret. Selon Abdoulaye Diallo,a déjà consenti un effort de 471,9 milliards de FCFA depuis 2014. Aujourd’hui, la crise de l’école se poursuit, les parents d’élèves dans le désarroi, exigent la reprise immédiate des cours
Trois élèves ont été déférés au parquet pour trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée. Lors des violentes manifestations, les élèves exigeaient la reprise correcte des apprentissages.
Plusieurs victimes ont été dénombrées dans les rangs de la police des Parcelles assainies rapporte le journal “l’AS”.
Un auxiliaire de la police à été blessé par les élèves en furie qui voulaient déloger leurs camarades du privés. Les potaches venus des lycées Sergent Malamine Camara (Ex Limodak) et des Parcelles Assainies et de Guédiayawe ont délogé leurs camarades. Arrivés aux alentours du Cour secondaire des parcelles, les élèves ont alors lancé des pierres sur les limiers qui assuraient la sécurité de l’école. Surpris par la rapidité des événements, un auxiliaire de police a reçu un projectile à l’épaule.
Les limiers ripostent en balançant des grenades lacrymogènes. S’en sont suivis des échauffourées. Les policiers ont interpellé trois jeunes manifestants.
VIDEO. Très en colère, les élèves des publics prennent d’assaut les privés
Les élèves des établissements publics continuent de manifester leur colère en envahissant les rues. Ils sont encore sortis pour dénoncer leur mécontentement.
Ces élèves qui ont toujours du mal à avancer dans leurs programmes à cause de la grève des professeurs, ont décidé de réagir. Aujourd’hui, ils ont délogé leurs camarades des établissements privés qui sont déjà en avance sur les différents programmes de l’année scolaire 2021-2022.
Comme annoncé par certains médias de la place l’ambassadeur de la paix, parrain des étudiants Habib Niang s’est rendu à l’université Alioune Diop de Bambey, ce samedi 18 Décembre. Une première étape de la tournée dans les universités du Sénégal.
C’est dans ce contexte si tendu entre les étudiants et l’administration universitaire, qu’Habib Niang a décidé de prendre son bâton de pèlerin pour aller s’enquérir de la situation qui prévaut à l’université Alioune Diop de Bambey.
En effet, ces étudiants sont en grève depuis plusieurs jours et leurs camarades ont rejoint les manifestations par solidarité. Ainsi, afin de trouver une solution à ce problème, Habib Niang et sa délégation ont rendu visite d’abord aux étudiants Thiéssois dans leur nouvelle maison qui a été acquise par le biais d’un des partenaires du responsable apériste. Habib Niang de préciser : “j’ai jugé nécessaire de venir personnellement vous rendre visite pour discuter avec vous sur la situation qui prévaut dans votre sphère universitaire” pour ajouter ensuite” Je suis là en tant qu’ambassadeur de la paix et votre parrain. Je vous exhorte à ne pas verser dans la violence. Certes, les revendications que vous et vos camarades portent sont légitimes, mais sachez que la violence ne règle rien. C’est pourquoi je suis là, aujourd’hui, pour que vous preniez conscience de l’espoir que vos parents portent en vous. Thiés à besoin de vous, car vous êtes les futurs cadres de demain. Sachez que je serais toujours là pour vous en cas de besoin.” Il renchérit par ” J’ai l’habitude de le dire, le président de la République ne peut pas être partout, il nous appartient la lourde tâche de l’aider et d’intervenir auprès des populations.”
Il termine par ” c’est la raison pour laquelle je suis là avec mon staff pour vous encourager et vous réconforter”.
Après avoir visité la maison des étudiants Thiéssois, Habib Niang, ambassadeur de la paix a rencontré la coordination des étudiants de l’université de Bambey, privilège que ces derniers lui ont accordé, car depuis le début de leur revendication, le président Habib Niang est la première autorité qu’ils ont accepté de rencontrer.
Au sortir de cette entrevue, il a lancé un appel au recteur et au directeur du CROUS, mais aussi à toutes les autorités pour qu’ensemble, ils se mettent autour d’une table pour discuter et essayer une bonne fois pour toutes de régler ces problèmes récurrents.
À la fin de la visite, les étudiants Thiéssois de Bambey ont décerné un diplôme de reconnaissance à leur parrain pour le service rendu. Par même occasion baptisée la maison en lui donnant le nom du président Habib Niang pour que les générations des étudiants qui viendront puissent savoir combien
Habib Niang a été présent.
Décès à l’UCAD : Oulimata Dia est une victime des affrontements entre forces de l’ordre et étudiants
Les affrontements entre forces de l’ordre et étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) auraient fait une victime. Oulimata Dia a fait un malaise et a succombé.
Inscrite en Licence 3 à la faculté des Sciences juridiques et politiques (FSJP), la victime a eu un malaise, ce mercredi 15 décembre, lors des épreuves de Droit international public à la Fac. Elle est décédée, hier jeudi 16 décembre.
Selon certaines indiscrétions, la victime, qui serait asthmatique, aurait inhalé les gaz des bombes lacrymogènes qui étaient lancées un peu partout dans l’université, entre lundi et mercredi.
CEM Ouakam 2 : Un élève perd la vie après avoir fait 3 malaises en cours d’EPS
Au CEM Ouakam 2, un élève a perdu la vie lors de son cours d’éducation physique, après avoir eu trois malaises.
“L’incident malheureux s’est produit mardi dernier et c’était à la fin de l’évaluation des élèves en course d’endurance”. La victime, a eu, trois fois un malaise. C’est au troisième qu’il a succombé au niveau de la surveillance.
Après le rappel à Dieu de l’élève Bakary, l’IA de Dakar rappelle aux établissements du moyen et du secondaire l’obligation pour leurs pensionnaires de passer leur visite médicale avant les cours d’EPS.
L’Université de Saint-Louis se manifeste aussi : Un policier pris en otage dans le campus
Depuis l’affaire de l’intoxication alimentaire à l’université Alioune Diop de Bambey, l’enseignement supérieur est secoué par les étudiants. Après les étudiants de Bambey et de Dakar, ceux de l’Université Gaston Berger vont aussi au front.
Les étudiants de Saint-Louis ont très tôt envahi les rues avant de bloquer la Route nationale 2.
En effet, selon le président de la coordination des étudiants de Saint-Louis, les étudiants ont fait la grève pour manifester leur colère contre la présence des policiers dans le temple du savoir de leurs camarades. « Le président de la République doit donner l’ordre à son ministre de l’Intérieur de retirer les forces de l’ordre le plus rapidement possible. Sinon la coordination des étudiants de Saint Louis va encore aller plus loin », estiment les étudiants de l’Ugb selon Walfadjiri.
« L’autre chose que l’on demande, c’est qu’il y ait le rétablissement de la coordination des étudiants de Bambey parce que ce n’est pas normal. »
En outre, le président de la coordination d’informer que les forces de l’ordre ont essayé d’infiltrer leurs rangs. Selon lui, ils en ont attrapé un qu’ils « <garderont avec eux jusqu’à ce qu’ils aient des informations selon lesquelles les forces de l’ordre ont quitté le campus social de l’Université Alioune DIOP de Bambey ».
VIDEO. Tension à l’UCAD : Les forces de l’ordre franchissent la porte
Ce mercredi, les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) affrontent encore les forces de l’ordre devant le campus.
La tension est toujours vive et les policiers usent de gaz lacrymogènes pour disperser les apprenants en colère, qui continuent de soutenir ceux de Bambey. Mais aujourd’hui, “les forces de l’ordre ont vi0lé la franchise universitaire”, écrit en commentaire un internaute dans la vidéo live de SeneNews.
VIDEO. Urgent ! UCAD : les étudiants au front pour soutenir leurs camarades de Bambey
Les étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey et les forces de l’ordre n’ont pas fini de s’affronter devant le campus. Ils réclament toujours la lumière sur le rappel à Dieu de leur camarade Badara Ndiaye, décédé suite de l’intoxication alimentaire.
Aujourd’hui, ce son les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) qui sont au front. Ces derniers ont décidé de se manifester pour soutenir leurs camarades de Bambey, informe PressAfrik.
VIDEO. Échauffourées à l’Université de Bambey : La police envahit le campus pédagogique
Les étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey et les forces de l’ordre s’affrontent encore ce lundi. Ils réclament la lumière sur le rappel à Dieu de leur camarade Badara Ndiaye, décédé suite de l’intoxication alimentaire.
La tension est encore montée à Bambey et les forces de l’ordre ont envahi le campus pédagogique.
Les affrontements ont repris à Université de Bambey : Les élèves du Lycée en renfort
La tension monte encore, ce mercredi, à l’Université Alioune Diop de Bambey. Les étudiants font face aux forces de l’ordre, mais la tension est plus vive ce matin suite à l’implication des élèves du Lycée de Bambey qui se sont joints au “combat” après la grève des syndicats d’enseignants.
Selon la Rfm qui donne l’information, plusieurs blessés ont été notés du côté des étudiants dont leur coordonnateur qui a reçu une grenade lacrymogène au niveau des côtes. Un impressionnant dispositif sécuritaire a été mise en place suite à l’humiliation que les forces de l’ordre ont vécu hier.
Pour rappel, les étudiants réclament justice pour leur camarade décédé la semaine dernière, mais également s’insurgent contre la Session unique décrétée par l’Administration de l’établissement.