La France ne doit pas cautionner ce qui est arrivé à Ousmane Sonko et à son parti. C’est ce qu’estime, en tout cas, Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise.
La dissolution de Pastef Les Patriotes par l’État du Sénégal a suscité des réactions au-delà des frontières du pays. En France, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a réagi en qualifiant cette décision d’ »insupportable escalade contre le modèle démocratique sénégalais ». Il a également appelé le gouvernement français à ne pas la cautionner.
Le ministre de l’Intérieur, dans son communiqué de presse, a déclaré que Pastef de Ousmane Sonko, à travers ses dirigeants et ses instances, avait fréquemment incité ses partisans à des mouvements insurrectionnels, entraînant de lourdes conséquences telles que des pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés.
« Suite à ces événements qui constituent un sérieux et permanent manquement aux obligations des partis politiques et conformément aux dispositions de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n° 81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989, le parti politique PASTEF est dissous par décret N° 2023-1407 du 31 juillet 2023 », ajoute Antoine Félix Diome.