Les prolongations du divorce d’Ibou Touré avec sa femme se jouent au tribunal. L’ancien joueur de Monaco poursuit son épouse pour escroquerie au jugement. Le procès a eu lieu, hier, à la première chambre correctionnelle du tribunal de Grande instance de Dakar.
Ils seront fixés sur leur sortle 11 mai prochain Après que son nom a été mêlé dans une histoire de voiture qui avait fini par faire les choux gras de la presse, l’international sénégalais Ibrahima Touré est encore au-devant de la scène judiciaire.
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Mais, cette fois, il a maille à partir avec son désormais ex épouse, Bana Walfroye qu’elle a attrait devant la première Chambre correctionnelle du tribunal de Grande instance de Dakar pour les faits d’escroquerie au jugement. Quid des faits de l’espace. Les deux parties au procès se sont mariées le 07 juin 2014 à Kébémer.
Mais, au bout de quelques années, leur union a commencé à battre de l’aile. Ne pouvant plus cohabiter ensemble, les deux tourtereaux qui s’étaient dit oui pour la vie, ont décidé de mettre fin à leur mariage. Le tribunal avait ainsi prononcé le divorce et l’ex joueur de Monaco devait, chaque fin du mois, allouer le montant de 1,5 million de francs Cfa en guise de pension alimentaire. Cependant, quelques mois plus tard, Ibou Touré avait découvert que cette dernière avait commis du faux dans leur jugement de mariage.
Le footballeur demande 15 millions de francs Cfa à sa femme…
A l’en croire, il n’était pas le signataire de ce jugement. Lors de cette procédure, sa femme avait présenté une autre personne comme Ibou Touré pour signer à sa place. Des accusations qui ont été battues en brèche par la dame qui persiste et signe que son désormais ex-mari était pré- sent sur les lieux ce jour-là et c’est lui-même qui a signé les documents. Dans sa plaidoirie, l’avocat du footballeur a fait savoir que son client était au choix du jugement mais, il n’a pas signé les documents.
« Ibou Touré ne conteste pas l’existence du mariage et de l’enfant.Mais, l’enfant ne pourrait pas prendre le nom de son père parce que ce dernier était absent sur les lieux lors de sa déclaration à l’état civil », a rappelé Me Sow tout en indiquant que les faits de l’escroquerie au jugement ne souffrent d’aucune contestation d’autant que la dame a présenté de faux documents pour entrer en possession des biens de son client. Sur ce, il a réclamé le montant de 15 millions de francs Cfa pour la réparation de tous les préjudices subis parle footballeur.
…qui, à son tour, lui réclame 100 millions de francs Cfa
Le maitre des poursuites a requis l’application de la loi. Avocat de la défense, Me El Hadji Diouf s’est inscrit en faux contre les plaidoiries de la partie civile en déclarant qu’elles sont sans fondement. D’après l’avocat, Ibou Touré a initié cette procédure judiciaire pour refuser de verser la pension alimentaire de leur fils à la dame. Poursuivant son argumentaire, la robe noire affirme que le jugement du tribunal département de Kébémer n’a pas montré du faux dans le document. « Il est devenu fou quand il a vu Madame partir avec des biens qui valent des mil- liards », a déclaré Me El Hadj Diouf qui a qualifié cette affaire de fantaisiste. Il a, à son tour,réclamé la somme de 100 millions de francs Cfa au footballeur pour laver l’honneur de sa cliente. L’affaire est mise en délibéré au11 mai prochain