Journaux sénégalais

Le Sénégal occupe la 49e place sur le placement mondial de la liberté de la presse. Il est 7e sur le continent africain. Le pays a perdu deux places. Une chute qui s’explique par différentes raisons.

La plus palpable des raisons qui font reculer le Sénégal est le manque de sécurité des médias. “Il y a eu d’abord l’effet Covid-19, sur la liberté de la presse au Sénégal, le Groupe Futurs Médias a été saccagé, l’agression de la camerawoman de Dakaractu, le saccage des locaux du journal Les Echos, la garde à vue du journaliste Cheikh Yérim Seck. Mais il y a aussi les lenteurs ou réticence de l’Etat à mettre à jour la régulation qu’il a confié à des personnalités indépendantes, des lenteurs aussi dans l’adoption des décrets d’application du code de la presse de 2017“, a déclaré sur Rfm, Assane Diagne.

Le directeur du bureau de Reporters sans frontières en Afrique de l’Ouest ajoute à ces détails, l’absence de la loi devant faciliter l’information. “Il y a des crises politiques, des manifestations politiques non autorisées“, a-t-il déploré.

Solution

Pour M. Diagne, il faut faire en sorte que les journalistes ne soient pas les victimes collatérales des manifestations. En plus d’accélérer le processus d’adoption des décrets d’application du code de la presse. Le journaliste soutient le Synpics qui demande au ministre de l’Intérieur de prendre toutes les mesures pour assurer la sécurité des médias. “C’est une demande que nous soutenons. Ça fait partie des mesures à prendre pour améliorer la situation au Sénégal. Si les médias sont protégés, les employés du secteur des médias sont protégés, ça va faire moins d’exactions. Et quand il y aura moins d’exactions contre les journalistes et leurs outils de travail, le Sénégal devra forcément progresser“, a-t-il notamment indiqué.

Classement

Le Sénégal est 49e mondial et 7e africain. Le placement sur le contient est dominé par la Namibie qui est 24e mondial, suivi du Cap-Vert, du Ghana, de l’Afrique du Sud, du Burkina-Faso et du Botswana.