Le Bureau Exécutif National (BEN) a vivement condamné la bagarre qui a eu lieu hier au siège de l’APR à l’issue du point de presse animé par Madame Aminata Touré, Cheffe de file de la coalition BBY en lice pour les législatives. En effet, une journaliste du site Dakarbuzz a été malmenée par des jeunes du parti au pouvoir.
Son seul tort, d’après la version de Ngoné Diop, est d’avoir posé une question à la tête de liste de la coalition Benno Bokk Yakaar qui n’aurait pas plu à certains militants. N’eut été l’intervention de responsables de cette coalition, l’agression aurait pu avoir des conséquences désastreuses.
Face à cette situation, le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) condamne avec la dernière énergie ces pratiques d’un autre âge qui contreviennent à la Liberté de presse.
«Le SYNPICS s’insurge contre la tenue de meetings de presse, une invention sénégalaise qui met en danger les journalistes et techniciens des médias. Les règles sont claires : les militants et sympathisants n’ont rien à faire dans les points de presse ou les conférences de presse» lit-on dans un communiqué parvenu à limametti.
Le SYNPICS encourage la presse à refuser de couvrir tout espace d’expression de leaders politiques qui n’assure pas leur sécurité, contrevient à leur droit à poser des questions. Il en est de même des « déclarations de presse » un autre genre sénégalais usité à foison par des acteurs politiques qui transforment de fait, les journalistes en de simples haut-parleurs.
Le SYNPICS tiendra pour Unique responsable de tout écart contre les journalistes et techniciens, l’entité politique ou autre qui les aura conviés à une couverture médiatique sans prendre au préalable toutes les mesures devant garantir leur sécurité. Les entités internationales des médias dans le monde seront ampliataires de ce communiqué.