L.D a eu la surprise de sa vie, le samedi 11 juin au Parc Zoologique de Hann à Dakar. Attaquée par un singe, elle a failli y laisser sa vie sous le regard impuissant du personnel et des visiteurs du parc.
La victime avait décidé d’accompagner sa fille à la sortie pédagogique de son école malgré la présence de leur maîtresse.
Arrivée bien avant les enfants, elle a acheté son ticket, et est entrée dans le parc puis s’est placée dans un endroit près de la cage des lions pour attendre les enfants.
Un singe échappe de sa cage : c’est le sauve-qui-peut
Quelques minutes plus tard, elle aperçoit des enfants courir la prévenant de l’arrivée d’un singe qui s’est échappé de sa cage dans le parc. Voulant protéger les enfants, elle s’est levée et s’est mise face au singe dans le but de gérer la situation.
L’animal s’est dirigé directement vers elle. Paniquée et surprise elle n’a pas su quoi faire sur le coup. Le singe s’est jeté alors sur elle brusquement et l’a attaquée. Les images (trop sensibles qu’on ne peut pas publier), montent la gravité des blessures de la femme. On y voit la jambe déchiquetée, cousue à plusieurs niveaux, après avoir eu des soins.
Dans ses explications, la dame dit avoir même essayé de le repousser en le frappant avec mon sac. Mais le singe l’attaqua une deuxième fois et l’a mordu encore plus fort.
Ces morsures plus graves les unes que les autres l’ont fait perdre beaucoup de sang et l’ont rendu impuissante sur le champ. Elle s’est déplacée en rampant près d’un arbre et avec l’aide d’un garçon, elle s’est placée dans une chambre et a attaché un garrot sur sa jambe.
N’eut été le secours des visiteurs, elle allait y laisser sa vie, vu la détermination de l’animal enragé.
Une plainte a été déposée
Vu la gravité des faits et l’attitude “irresponsable” de la direction, une plainte a été déposée par la famille de la victime, auprès du Procureur pour “mise en danger de la vie d’autrui”.
Joints par nos confrères de PressAfrik au téléphone ce samedi, des agents de la direction des Eaux et forêts disent ne pas être au courant de ces faits. Le premier agent avec qui on a échangé soutient qu’il n’est pas au courant étant donné qu’il n’est pas de service le jour des faits supposés. Son collègue aussi a déclaré qu’on vient de l’informer de cette situation.
PressAfrik a également joint le Commandant Momar Seye du Parc national de Hann. Ce dernier semble confirmer l’information, mais dit ne pas pouvoir évoquer le sujet dans les médias sans l’autorisation de la direction des Eaux de Forêts.
Toutefois, la famille de la victime persiste et signe que les faits ont eu lieu samedi 11 juin aux environs de 11 heures au parc national de Hann. D’ailleurs, dit-elle, la plainte a été déchargée par un responsable du parc dont nous tairons son nom.