Conviés par Emmanuel Macron à un sommet sur le financement des économies africaines, certains Chefs d’Etat africains ont effectué le voyage en compagnie de leurs épouses. Elles vont profiter de leur séjour pour s’offrir une balade.
Une quinzaine de présidents africains, des dirigeants européens et des représentants d’institutions internationales ont pris part aux discussions, mardi 18 mai, au Grand Palais Éphémère à Paris. Ceci dans le but de trouver des solutions et des financements pour aider l’Afrique qui se retrouve confrontée à sa première récession économique depuis près de 30 ans, en raison de la pandémie de Covid-19.
En marge de ce sommet, pendant que leurs époux prenaient leurs quartiers dans la capitale parisienne, les Premières dames en ont profité pour s’offrir une petite promenade. Les images sont en train de faire le tour sur internet.
À l’invitation de Brigitte Macron, elles ont effectué une petite balade en bateau sur la Seine. La navette transportant les first ladies est parti du port de La Bourdonnais (dans le 7è arrondissement) pour sillonner le fleuve, faisant ainsi admirer les beaux paysages et l’architecture majestueuse des monuments de Paris.
Les Premières dames Dominique Ouattara (Côte d’Ivoire), Jeannette Kagame (Rwanda), Denise Nyakeru-Tshisekedi (RDC), Ambari Daroueche (République des Comores), Marieme Fadel Dah (Mauritanie), Antissar Mohamed Amer (Égypte), Marème Faye Sall (Sénégal), Rebecca Naa Okaikor Akufo-Addo (Ghana), Sika Kaboré (Burkina Faso), Ana Afonso Dias Lourenço (Angola), entre autres, ont certainement profité de ce moment de détente pour se rapprocher d’avantage.
Le sommet de haut niveau auquel participaient leurs époux, le 18 mai, était consacré au financement des économies des pays africains. Certes, l’activité économique de l’Afrique a été moins touchée que d’autres régions du monde (comme l’Amérique latine) mais elle a tout de même connu un recul de 1,9% de son PIB en 2020, selon Cécile Valadier, membre de l’Agence française de développement (AFD).
Toutefois, une croissance estimée à 3,4% est prévue, mais pas assez pour ramener le continent à son niveau d’avant crise. Il faudrait au moins plusieurs années. D’où le choix pour Paris d’aider à une relance de l’économie africaine à travers un plan de financement dont les enjeux ont été discutés cette semaine, en présence de hauts représentants des institutions financières internationales telles que le FMI, la Banque mondiale, etc. Si l’Afrique a subi de lourds dommages économiques lors de cette crise sanitaire mondiale, en revanche le bilan humain est moins dramatique comparé aux autres continents.