Les mesures du conseil constitutionnel rendues publique ce mardi 24 mai 2022 en vertu de l’article LO 184 du code électoral ont fait réagir Aar Sénégal.
La coalition politique, prenant acte de cette décision condamne en même temps les conséquences iniques du parrainage qui ont abouti au rejet des recours engagés par des listes candidates (Gueum sa bop, And Nawlé and liguey, Jammi Gox Yi, And Jef/Jefal Sénégal /nasru, Defar sa Gox) sans prendre en compte les dispositions de l’article 4 de la constitution qui « consacrent la liberté de concourir à l’expression du suffrage » comme précisé par le conseil constitutionnel dans sa décision n° 8/E/2022, AFFAIRE n° 3/E/22.
«AAR SÉNÉGAL constate que les décisions n°1 et n°8 du Conseil constitutionnel (curieusement datées du 21 mai mais seulement rendues publiques ce 24) balisent la voie au “Baara yëgoo” évoqué lors de notre conférence de presse du 22 mai 2022.Il y a aujourd’hui un malaise dans la démocratie et des signes profonds de l’effondrement de l’Etat de droit quand des soi-disant avocats de la libre participation aux élections n’avaient pas réagi contre le rejet de beaucoup de listes par le filtre illégal du parrainage mais évoquent la paix sociale pour justifier la réintroduction de ce que la loi électorale en ses articles L149, L178 et L179 rejette formellement» expliquent les amis de Thierno Bocoum.
Dans le document AAR SÉNÉGAL signale, par ailleurs, que le ministre de l’Intérieur en vertu de l’article L179 dernier alinéa a démissionné de son rôle de contrôle de la régularité des listes en ce qui concerne le cas de BBY.