Ismaïla Wagne risque 10 ans de réclusion criminelle. Il n’a pas digéré le fait que son épouse refuse d’entretenir des rapports avec lui. Il a alors mis le feu à la maison de ses beaux-parents où elle s’était refugiée.
C’est avec le cœur meurtri que l’accusé Ismaïla Wagne dit Issy, âgé de 29 ans et cultivateur de son état, a rejoint, ce jeudi 12 mai, le box des accusés de la Chambre criminelle de Tamba. Si son orgueil d’homme l’a empêché de pleurer, ce n’est pas le cas des membres de sa famille venus le soutenir. Ces derniers sont sortis de la salle d’audience de la Chambre criminelle de Tamba, les larmes aux yeux. L’accuse risque 1O ans de réclusion criminelle. La Chambre criminelle a mis cette affaire d’incendie volontaire en délibéré au 16 juin prochain.
Selon les informations de L’Observateur, les faits remontent au 3 avril dernier. Cette nuit-là, vers 23h, l’époux avait réveillé sa femme pour entretenir avec elle des rapports. La dame aurait refusé de faire plaisir à son homme au motif qu’elle était fatiguée. Il devient alors très violent en la tabassant avec des coups de fouet lui occasionnant des blessures un peu partout sur son corps.
Pour sauver sa peau, elle décide de se réfugier chez ses parents et son mari l’y avait suivie pour exiger de la ramener par force. Après l’opposition de sa famille, M. Wagne met le feu à deux cases.
Jugé hier devant la barre du tribunal de Tamba, le mis en cause avoue son forfait et explique avoir agi par jalousie.
Bien que sa femme l’ait pardonné, le procureur a requis la peine de 10 ans de réclusion criminelle contre l’accusé.
Il connaîtra son sort le 16 juin prochain.