Le film raconte l’histoire de “Dikoon”, une jeune fille de son époque, passionnée de danse. Elle est aussi la fille unique de l’Imam Ratib du quartier, un homme de Dieu qui prie tous les saints que sa fille unique se détourne de la danse. Un métier considéré par l’Imam comme une occupation profane. Malgré l’opposition paternelle, Dikone, étoile filante de la danse, n’en a cure. Sa passion passe avant tout.
Dans son quartier, “Dikoon” a pour voisin un jeune médecin, le docteur Sarr. Ce toubib est marié à une femme au foyer, Ndèye Fily, sorte d’intellectuelle ratée à la carrière professionnelle bouchée. Ndèye Fily s’est réfugiée dans son ménage pour ruminer ses échecs. Elle se singularise surtout par une capacité d’actions, de nuisance et de manipulation peu ordinaire. Elle est un poison pour sa belle-mère. Le docteur Sarr, pour s’échapper des machinations de sa femme, lorgne “Dikoon” dont il tombe bientôt amoureux.
La jeune danseuse est le contraire de Ndèye Fily. Cette situation charme le médecin. Problème : dans sa troupe de danse, “Dikoon” est convoitée par un certain Ndiol, lui aussi fou amoureux de la jeune fille. Autre écueil : Dada, meilleure amie de “Dikoon”, est éperdument amoureux du Docteur Sarr. Mieux, Dada a toujours confié à “Dikoon” ses sentiments pour le jeune médecin. “Dikoon” est donc le nom de l’actrice principale et de cette série sénégalaise de 82 épisodes, pour la première saison, et qui a pour trame : l’amour impossible.
Une histoire de sentiment escortée par d’autres petites histoires. Car, à côté des acteurs principaux, circule une foule de petites ombres. Des personnages secondaires maquillés de leurs propres travers. Comme Keulz, danseur et toujours fourré dans de petits coups. Escroc à ses petites heures, il fait miroiter à des gens des voyages à l’occasion des tournées européennes de la troupe de danse. Il y a aussi cette autre jeune fille de la troupe de danse prise dans les tenailles d’une escroquerie au mariage.