Dr Aminata Touré a été cooptée ce 22 juillet, dans le comité des experts de l’administration publique des Nations Unies.L’ancienne Présidente du Conseil Economique Social et Environnemental ( CESE) aura pour mission de relever les défis de développement avec ses collègues de l’organisation onusienne pour une durée de quatre ans.
Encore une grande consécration pour Aminata Touré. L’ancien ministre de la justice fait désormais partie de la prestigieuse équipe du comité des experts de l’administration publique des Nations Unies ( CEPA).
Composé de 24 membres, le comité se réunit chaque année au siège de l’ ONU à New York pour discuter des questions de développement de l’administration publique et la gouvernance entre les États membres.
Le CEPA a pour but de fournir «des lignes directrices sur les questions de l’administration publique liées à la mise en œuvre des objectifs convenus à l’échelle internationale de développement (IADG), y compris les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et les Objectifs de développement durable.»
Aminata Touré, avec sa grande expérience des questions de développement va siéger dans le comité jusqu’en juillet 2025 pour participer aux grandes décisions qui seront prises.
Selon l’ONU, le CEPA a été créé par le Conseil économique et social (ECOSOC ) dans sa résolution 2001/45.
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«Le Comité est chargé de soutenir le travail de l’ECOSOC concernant la promotion et le développement de l’administration publique et la gouvernance entre les États membres, notamment dans le cadre de l’Agenda 2030 pour le développement durable et en appui à la mise en œuvre et à l’évaluation des progrès dans la réalisation des Objectifs de développement durable» informe le site officiel de l’organisation.
L’ONU de préciser que le CEPA informe aussi «l’ECOSOC sur les dimensions de la gouvernance et l’administration publique de développement socio-économique durable, en particulier en se concentrant sur les thèmes du développement du capital humain, la gouvernance participative, le développement des capacités dans les pays en crise ou sortant d’un conflit, et les innovations dans l’administration publique et la gouvernance, entre autres».