Interviewé par limametti.com,Hamidou Sy, Hotelier, 26 ans raconte une partie de sa vie avec sa cousine. Voici les faits
« Je suis halpular de père et de mère, chez nous nous ne parlons que notre langue. Nous vivons en famille élargie avec des oncles, des tantes, des cousins et cousines comme au village ; et d’ailleurs lorsque les parents qui y vivent viennent à Dakar, ils logent chez nous.
C’est vous dire l’importance que la culture occupe chez nous. Même instruit, cultivé, nous les jeunes, nous restons ancrés dans nos valeurs. Mieux, on ne se marie qu’entre nous. Je ne suis pas encore marié mais je suis sorti avec une de mes cousines en cachette. Nous vivons dans la même maison. C’est elle qui m’a déclaré sa flamme. Au début, je faisais un peu de la résistance. Comme nous faisons partie d’une famille conservatrice, je ne voulais pas d’elle. Notre idylle commença et nous nous rencontrions hors de chez nous. Ce qui devait arriver arriva.
Je l’ai dépucelée et par la suite nous faisons des rapports fréquemment.
Parfois elle regrettait de s’être donnée à moi, mais je l’a rassurais en lui promettant de l’épouser. Ce n’était qu’une ruse car ces parents l’avaient promise (tak sagar) à un autre cousin qui est en France et dont elle disait n’être amoureuse.
Six mois après notre romance, ses parents décident de la marier. Ce fut dure pour elle car elle ne pouvait refuser. Mais son principal souci était qu’elle devait se marier vierge comme le veut la tradition. Sinon, elle allait être la risée de toute la communauté et le déshonneur allait s’abattre sur sa mère qui risque même d’être répudiée. Pendant la période de mariage, j’étais parti au Canada pour poursuivre mes études supérieures. Je ne sais pas comment elle s’est débrouillée mais, lors de sa nuit nuptiale, elle était devenue vierge et une grande fête a été donnée à son honneur.
La nouvelle fut comme une trainée de poudre au sein de la communauté halpular de canada. Pour en avoir le cœur net je l’ai appelée, mais elle ne voulait rien me dire, j’ai dû la menacer de tout dévoiler pour qu’elle daigne enfin m’avouer qu’elle s’est faite restaurer l’hymen. J’étais surpris et heureux à la fois car je me sentais coupable et lâche d’avoir profité de sa naïveté et de son amour pour moi. Depuis cette histoire je me rends compte que beaucoup d’hommes sont bernés sans le savoir ».
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