Vidéo – Convocation de Sonko et Amnesty de Karim: Ndella Madior se livre «ça va réduire la visibilité de Ousmane Sonko…»
Karim Wade
Karim Wade galvanise les leaders de Wallu Sénégal en Wolof : « Parè lenn »
Après les élections législatives, les députés élus de la coalition Wallu Sénégal font le tour des foyers religieux pour adresser des remerciements. Hier, mardi, ils se sont rendus à Sokone et à Léona Niassène. D’après Source A, ils ont reçu sur le chemin un appel téléphonique d’un genre particulier.
Selon le journal, c’est Karim Wade qui, depuis le Qatar a appelé les membres de la délégation. Tous à bord d’un bus, ils venaient de quitter Léona Niassène.
La même source de révéler que le fils de l’ancien Président du Sénégal s’est exprimé en wolof durant son appel, pour permettre à tout le monde de comprendre son message.
D’après Bés Bi-Le Jour, Karim Wade s’est d’abord adressé sous haut-parleur avant d’échanger en privé avec chacun des vingt membres de la délégation de Wallu. « Il faut se préparer pour mon retour, a déclaré l’ancien ministre. Tenez-vous prêts ! Je demande aux députés de Wallu de faire une très bonne législature au service des Sénégalais. Je suis satisfait des résultats de la grande coalition Wallu Sénégal. Je vous encourage.» En plus, le fils de Me Wade a assuré ses interlocuteurs de son soutien «pour les combats à venir».
La langue utilisée pour échanger avec ses frères de parti a attiré les attentions. « Karim Wade s’est exprimé dans un bon wolof », s’est enflammée la député élue Nafi Diallo dans Bés Bi-Le Jour.
Woré Sarr a aussi donné son avis : « Le Karim que je connaissais et celui avec qui je viens de parler au téléphone sont différents. J’ai parlé avec un homme confiant, un leader naturel qui a galvanisé ses troupes dans un très bon wolof.» Elle ajoute : «Aujourd’hui, nous tenons notre candidat. Nous sommes confiants qu’il sera le Président en 2024, si Dieu le veut. »
Notons que Karim Wade ne s’est jamais exprimé en public en wolof. Aujourd’hui, il a mis fin au doute.
Nouveau PM et nouveau gouvernement : La preuve que Macky attend le retour de Karim Wade
Le Président Macky Sall a encore renvoyé la nomination du Premier ministre et la formation du nouveau gouvernement. Des sources de nos confrères de Xibaaru, proches du président Macky Sall, renseignent que le chef de l’Etat ne formera son gouvernement qu’après le retour de Karim Wade.
La même source précise que d’intenses négociations entre Wade-Karim-Macky et…Touba sont en cours pour l’amnistie de Karim Wade puis de l’entrée du PDS dans le futur gouvernement.
Toujours selon Xibaaru, le fils de Me Abdoulaye Wade va jouer le rôle de pièce maîtresse à la prochaine élection présidentielle de 2024. S’il parvient à être candidat à cette élection présidentielle en bénéficiant d’une amnistie, bien des donnes pourraient changer. Karim Wade va jouer un rôle central en 2024. Le pouvoir de Macky Sall en est bien conscient, alors que la menace Ousmane Sonko en 2024 reste réelle. Tout sauf Ousmane Sonko. Aussi bien du côté du PDS que du côté du pouvoir, on en est bien conscients.
Barrer la route à Ousmane Sonko et l’empêcher d’être prochain Président de la République devient dès lors un impératif aussi bien du côté du régime de Macky Sall que du côté du PDS. Le parti fondé par Me Abdoulaye Wade est conscient que Ousmane Sonko n’est pas la bonne personne, en qui il faut accorder la confiance totale. Ousmane Sonko a une haine contre les anciens Présidents de la République du Sénégal dont Me Abdoulaye Wade. Il a dit qu’ils méritent tous d’être fusillés.
Il n’a jamais accordé la petite importance à Karim Wade dont il a dit beaucoup de mal. Ousmane Sonko a été contraint d’obtenir une alliance avec le PDS avec la création de l’inter coalition Yewwi Askan Wi-Wallu Sénégal, lors des législatives du 31 juillet. Les circonstances du moment lui ont obligé à le faire, mais jamais, il n’a porté dans son cœur le PDS, Me Abdoulaye Wade et son fils Karim dans son cœur. Pour lui, Karim Wade est un concurrent dangereux à l’élection présidentielle de 2024.
Sonko n’a jamais porté dans son cœur Me Abdoulaye Wade et son fils Karim
Seulement, il n’a pas affaire à des derniers venus de la scène politique nationale. Si Me Abdoulaye Wade a pu ruser pendant plus de quarante (40) ans, en déjouant tous les complots que lui tendait le régime du Parti socialiste (PS) sous Léopold Sédar Senghor, puis sous Abdou Diouf, ce n’est pas Ousmane Sonko qui pourrait le tromper. Me Abdoulaye Wade a toujours considéré dans sa tête que Karim Wade sera Président de la République du Sénégal.
Pourquoi tomberait-il naïvement dans le piège d’un homme qui, une fois il sera élu Président de la République du Sénégal, fera tout pour écarter définitivement son fils de la scène politique nationale. Me Abdoulaye Wade garde un plan précis. S’il a accepté de s’allier avec Yewwi Askan Wi, lors des législatives, c’est juste pour montrer au Président de la République qu’il garde toujours sa puissance et sa capacité de frapper fort. Ce que Macky Sall a finalement compris.
Me Abdoulaye Wade milite toujours pour Karim Wade…
Il est en train de s’aménager une porte de sortie honorable en 2024, et sait que pour faire échec à Ousmane Sonko en 2024, il aura besoin des services du PDS et de Karim Wade qui pourrait être le prochain candidat de toute la famille libérale qui sera ainsi réunie. C’est pourquoi, selon la source de Xibaaru, dès que l’Assemblée nationale sera installée, sa première session va être consacrée à l’amnistie de Karim Wade, puis à celle de Khalifa Sall.
Ce n’est pas pour rien que le PDS déclare d’ores et déjà que Wallu aura son propre groupe parlementaire à l’Assemblée nationale sans Yewwi Askan Wi. Ainsi, il pourra garder sa liberté de ton, et s’affirmer à tous qu’il est le premier parti d’opposition au Sénégal. Karim Wade ne s’est pas comme ça lancé au hasard, pour faire annoncer à la délégation du PDS envoyée à Touba devant le khalife général des mourides qu’il sera candidat en 2024. D’autant que cela pourra beaucoup aider au khalife général des mourides qui n’a jamais lâché l’espoir de réactiver le protocole de Massilakoul Jinaan qu’il avait réussi à obtenir auprès de Me Abdoulaye Wade et de son successeur au Palais, Macky Sall.
Le protocole de Massalikoul Jinaan réactivé
Ceci pourrait bien aider. Car Macky Sall et Me Abdoulaye Wade pourront ainsi s’acheminer librement vers des retrouvailles de la famille libérale. Un bloc si puissant, qui constitué du Benno Bokk Yaakaar, du PDS, de Rewmi, du PLSS de Samuel Sarr, du CLP de Serigne Macké Ndiaye, Souleymane Ndéné Ndiaye du parti Union Nationale pour le Peuple /UNP-BOKK-JËMÙ, Modou Diagne Fada du parti LDR Yessal, va choisir en toute liberté le successeur de Macky Sall qui ne pourrait être quelqu’un d’autre que Karim Wade.
Xibaaru
« Abdoulaye Wade n’est pas à l’origine du communiqué publié le mercredi 17 août » et « il ne sait même pas ce qui se passe », a précisé une source interne du PDS.
Selon la source de Xibaau, Wade maintient sa position et ne veut plus entendre parler de l’Inter coalition Yewwi-Wallu. Quel est l’intérêt de l’inter coalition dans la volonté de reconquête du pouvoir en 2024 quand on sait que Yewwi est dans la dynamique de « faire de Sonko le 5ème président du Sénégal », selon Guy Marius Sagna ?
Et cela a été confirmé par Ousmane Sonko lui-même qui déclare sa candidature en 2024, au cours d’un point de presse tenu ce jeudi 18 août. Ousmane Sonko tient à son ambition de devenir le prochain Président de la République du Sénégal. Il sait manœuvrer et a réussi d’avoir Karim Wade dans sa poche. Ce dernier qui est désespéré par la situation dans laquelle il se trouve avec ses ennuis judiciaires, n’a qu’une chose en tête, comment s’en tirer.
Karim Wade est prêt à s’allier avec le diable, pourvu qu’il se tire de la situation dans laquelle il se trouve. Au risque de manipuler son père, Me Abdoulaye Wade qualifié d’un des politiciens les plus rusés du Sénégal, Karim Wade se laisse embobiner par Ousmane Sonko. Il renonce à être candidat en 2024, rien que pour faire les yeux doux à Ousmane Sonko qu’il taille le costume de prochain Président de la République du Sénégal.
Karim Wade n’aime ou n’ose pas assumer toutes ses responsabilités. Rien que pour fuir d’affronter frontalement le Président de la République Macky Sall, Karim Wade veut s’associer avec Ousmane Sonko. Il signe un communiqué à l’insu de son père, fondateur du PDS. Un communiqué que n’agrée nullement son père, ancien Président de la République du Sénégal.
Me Abdoulaye Wade, même avec l’âge qu’il porte, est convaincu qu’il est l’objet d’une manipulation orchestrée par son propre fils Karim Wade. Ce dernier veut faire de Ousmane Sonko son candidat favori qui, grâce à son soutien lui permettra d’obtenir l’amnistie pour ses déboires avec la justice sénégalaise. Me Abdoulaye Wade est un homme vraiment furieux. Il sait qu’il a été induit en erreur.
Me Abdoulaye Wade qui est un homme plus que jamais rusé de la scène politique, sait mieux que quiconque que son soutien à Ousmane Sonko conduira ce dernier à la présidence de la République du Sénégal en 2024. Or, Ousmane Sonko a lui-même déclaré que tous les anciens Présidents de la République du Sénégal, dont lui-même Me Abdoulaye Wade, méritent d’être fusillés. Me Abdoulaye est vraiment furieux. Jamais, il n’a été impliqué dans le communiqué du PDS dont visiblement Karim Wade est le principal inspirateur.
Du reste, Me Abdoulaye Wade a toujours travaillé pour que le candidat du PDS à l’élection présidentielle, soit justement un homme issu des rangs de son parti. Me Abdoulaye Wade, durant tout son cursus politique, ne s’est jamais mis derrière qui que ce soit, jusqu’à être Président de la République du Sénégal.
Me Abdoulaye Wade ambitionne pour son parti le PDS de reconquérir le pouvoir en 2024. Jamais, il n’acceptera de porter la candidature de quelqu’un d’autre, outre que celui issu des rangs de son parti. Me Abdoulaye Wade, pour tout dire, est franchement furieux après la dernière lecture du communiqué du PDS, dont on lui porte la signature pour cautionner la candidature de Ousmane Sonko. Ce communiqué est encore un faux avec un usage de faux par Karim Wade qui a décidé d’isoler son « vieux » père. Karim Wade sait que me Abdoulaye Wade ne se rangera jamais derrière le minus Ousmane Sonko.
Xibaaru
Appel et SMS après les Législatives : Pape Diop évoque ses relations avec Wade et son fils
Dans un entretien avec le journal L’Observateur, Pape Diop évoque ses relations avec l’ancien Président Abdoulaye Wade et son sms envoyé à Karim Wade après les élections législatives du 31 juillet dernier.
Le Président Bokk Guiss Guiss a expliqué pourquoi il a coupé le contact avec son prédécesseur. « J’étais en contact avec lui il y a 6 mois. Mais depuis, j’ai évité le contact parce que quand j’ai quitté la coalition Wallu, les gens ne lui avaient pas dit la vérité. J’ai préféré continuer mon chemin. Quand tout va se tasser, j’irai le voir tranquillement », a-t-il précisé.
A la question à savoir s’il avait des nouvelles de Karim Wade, Pape Diop a répondu : « Je lui ai envoyé un message après les élections législatives du 31 juillet 2022. Il n’a pas répondu ».
Il s’est également prononcé sur l’équipe gouvernementale que Macky devrait mettre en place pour une meilleure gestion.
« Je pense qu’il devra avoir une équipe beaucoup plus diligente, plus proche des populations. Je crois qu’il y a une distance depuis son avènement entre ses équipes gouvernementales et les Sénégalais. Il devra mettre le focus sur des personnes qui sont plus proches des populations et qui sont également beaucoup plus soucieuses de la situation que vivent les Sénégalais », a-t-il confié.
Macky va imiter Ado : Karim et Khaf peuvent s’échauffer (Par Kaccoor Bi)
Parait qu’ils sont en train de chercher des coupables à leurs errances. Quelques millimètres d’eau et voilà la capitale transformée en lac avec des scènes que d’autres ont jugées apocalyptiques. Rien que ça !
Heureusement que Dakar n’est pas Abidjan qui accueille chaque jour, durant la majeure partie de l’année, des trombes. Même si là-bas, le président semble avoir retrouvé ses esprits. Plus de mille morts mais le tout se termine par de joyeuses étreintes, une grâce présidentielle en plus de permettre au malheureux prédécesseur renversé avec l’aide de la France de reprendre le sourire avec le dégel de ses comptes. Le Chef va certainement imiter Ado. Karim et Khaf peuvent s’échauffer. La vie reprend son cours… Cette pluie que l’on craint, a pourtant son côté lyrique. Vous avez déjà contemplé le corps tout trempé d’une belle meuf ?
Quel joli tableau pour les Kaccoor comme moi ! Plus sérieusement, ces inondations montrent les errances de ceux qui nous gouvernent et qui semblent le faire à l’aveuglette. Une ville ça se construit, ça s’imagine. Mais eux, ils veulent nous en mettre plein la vue avec des projets coûteux et improductifs. Singer les Toubabs pour faire moderne. Ça se décline en BRT et TER.
Tous concentrés, ces projets, dans un petit coin de terre qui s’appelle Dakar et qui attire toute la misère du monde. Une ville étroite et où des malheureux ont dû passer plus de neuf heures dans les bouchons avant de rejoindre le cocon familial. Et ça ne semble émouvoir personne.
Ne nous voilons pas la face. Dakar est devenue un danger pour ses habitants. Une bombe écologique dont la déflagration emporterait tout. La capitale pourrait être notre tombe. Imaginons toute une ville qui tente d’échapper à une calamité et qui n’a qu’une seule sortie, à Diamniadio, là où, selon Idrissa Seck, s’arrête la vision de l’autre.
En tout cas, Dakar est à désengorger. On n’y vit pas ! On y étouffe. Les errances, ce sont également ces jeunes en prison pour avoir juste détourné des unes de journaux sans gros dégâts. Et curieusement, ceux qui ont poussé l’effronterie jusqu’à caricaturer un opposant en tenue d’Adam courent toujours. Ce sont là, des errances quand on ne veut voir que ce qu’on veut voir.
KACCOOR BI (LE TEMOIN)
Depuis Doha, Karim Wade a envoyé une message fort à l’inter-coalition WALLU/YEWWI. Le fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, est sorti de l’ombre pour se prononcer sur les scrutins du dimanche dernier.
Voici l’intégralité de sa publication :
Chers Compatriotes,
C’est avec beaucoup d’émotion et de satisfaction que je m’adresse à vous depuis Doha, lieu de mon exil forcé. Au nom de l’inter-coalition WALLU/YEWWI, je vous remercie pour la large confiance que vous nous avez accordée lors des élections législatives du 31 juillet 2022.
Cette victoire est d’abord et avant tout celle d’un peuple vaillant et digne contre le pouvoir en place qui a confisqué la démocratie et porté atteinte quotidiennement à l’Etat de droit depuis 2012.
Il a fallu l’engagement de la majorité des Sénégalais pour obtenir ce succès sans précédent, grâce à une opposition forte et unie. Pour la première fois dans l’histoire du Sénégal, un Président en exercice se retrouvera sans majorité à l’Assemblée Nationale.
Nous recevons cette belle victoire avec humilité et un grand sens des responsabilités. À tous les membres de l’inter-coalition WALLU/YEWWI, à tous ceux qui croient qu’un autre Sénégal démocratique, fier et panafricaniste est possible, je tiens à dire, avec toute la gravité exigée par les circonstances, que nous résisterons aux tentatives de confiscation de la volonté populaire par la majorité actuelle. Nous devrons, plus que par le passé, rester rassemblés, organisés et décidés, pour conforter notre victoire.
Nous sommes déterminés à répondre sans délai aux attentes quotidiennes de notre peuple et à mettre toute notre énergie à réconcilier l’Assemblée Nationale et les citoyens, en privilégiant, dans tous nos actes, l’intérêt général dans l’éthique et la transparence.
Dès les prochains jours, nous nous mobiliserons pour le vote de lois nécessaire afin de rebâtir, sans esprit de revanche, un Sénégal réconcilié avec lui-même où la jeunesse, dont il faut saluer l’engagement au cours de la campagne électorale, aura de nouvelles et bonnes raisons de croire en son pays et de le servir avec rigueur et avec enthousiasme.
J’appelle cette jeunesse à être le fer de lance du développement, de la modernisation et de la transformation de notre pays. Je l’exhorte à agir pour construire le Sénégal que nous voulons pour nos enfants.
VIVE LE PDS
VIVE L’INTER-COALITION WALLU/YEWWI
VIVE LE SENEGAL
VIVE L’AFRIQUE
KARIM WADE
Les deux «K» de chance : Comment Macky «manipule» Karim et Khalifa
Les objectifs ne sont pas cachés. Dévoilés depuis le début, l’opposition veut, à travers une majorité à l’Assemblée nationale, barrer la route à Macky Sall et son ambition (réelle ou supposée) de briguer un troisième mandat à la tête du pays.
En outre, les leaders de l’opposition veulent aussi avoir une majorité à l’Assemblée nationale pour pouvoir voter une loi d’amnistie devant réhabiliter Khalifa Sall et Karim Wade. Khalifa Sall (65 ans) condamné à cinq ans de prison et cinq millions d’amende dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar et Karim Wade (53 ans) en exil au Qatar, condamné à six ans de prison et 138 milliards Fcfa d’amende pour enrichissement illicite, ont perdu leur éligibilité, conformément aux dispositions du code électoral sénégalais.
Les deux responsables politiques ont bénéficié de la grâce présidentielle mais doivent retrouver leurs droits civils et poli- tiques pour être inscrits sur les listes électorales ou être candidat à un quelconque scrutin. Pour rebattre les cartes, l’amnistie reste un recours pour les remettre dans le jeu politique.
Nonobstant une majorité de l’opposition à l’Assemblée nationale, cette réhabilitation ne sera pas une tâche facile. A moins que le président de la République accepte de ménager ses adversaires. «On revient toujours au régime politique sénégalais à caractère présidentialiste très marqué. Il ne faut pas croire que c’est parce que l’opposition détient la majorité parlementaire qu’elle peut faire ce qu’elle veut en utilisant le Parlement. Le président de la République, en dernier lieu, promulgue les lois. Même si l’opposition vote une loi d’amnistie, c’est le président de la République qui la promulgue. S’il refuse de promulguer la loi, elle ne pourra pas entrer en vigueur» explique le Dr Alassane Ndao.
Pour lui, c’est moins évident que ce que les gens pensent. «Certes c’est le projet de l’opposition, mais rien n’indique que le président de la République va suivre. Il peut utiliser ce que la loi lui octroie comme prérogative pour bloquer les initiatives de l’opposition. Ce qui est plus que probable», ajoute-t-il. De manière légale, cela peut s’avérer très compliqué pour Yewwi Askan Wi, Wallu Sénégal, entre autres. A moins que ces coalitions fassent recours à la pression. Mais là encore, une majorité absolue est impérative. «Le terrain politique se résume à des rapports de forces, poursuit-il. Ils peuvent aller dans ce sens. Tout dépendra des rapports de force en présence. Une majorité relative de Yewwi, Wallu etc., ne donne pas à l’opposition toutes les garanties. Cela ne sera pas un atout considérable pour elle afin de mettre la pression sur le président de la République. Une large majorité pourrait jouer en faveur de l’opposition. Mais tout dépend aussi du projet du président de la République. S’il voudra se présenter une troisième fois en 2024, il ne verra pas d’un bon oeil cette réhabilitation et il fera tout pour la bloquer. S’il veut partir à la fin de ce mandat, il peut faciliter les choses à l’opposition». C’est dit!
Traque des biens mal acquis : l’Etat du Sénégal perd tous ses procès à l’étranger contre Karim Wade
La politique de traque des biens mal acquis est l’acharnement du régime du Président de la République, Macky SALL dans cette chasse aux sorcières n’a pas eu les effets et résultats escomptés , en dehors d’un emprisonnement et d’une détention arbitraire de Karim WADE, pendant 3 ans et demie.
Pire, non seulement l’Etat du Sénégal a échoué mais encore au bout du compte, il s’est retrouvé très lourdement condamné par le Tribunal arbitral de Paris, confirmée par la Cour d’appel pour un montant de près de 150 milliards de FCFA :
1. Avis de classement sans suite de la plainte de l’Etat du Sénégal à Paris contre M.Karim WADE;
2. Arrêt de la Chambre Commerciale Internationale de la Cour d’Appel de Paris du 12 octobre 2021;
3. Arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 22 février 2013;
4. Avis n°4/2015 du 20 avril 2015 du Groupe de Travail des Nations ;
5. Constatations adoptées par le Comité des droits de l’homme des Nations Unies du 22 octobre 2018;
6. Jugement de la 32 ème Chambre correctionnelle du tribunal de Grande Instance de Paris du 26 septembre 2016;
7. Arrêt n° 46 de la Cour d’Appel de Paris du 14 mars 2018;
8. Jugement du Tribunal correctionnel de Monaco du 10 juillet 2018;
9. Arrêt de la Cour d’appel de la Principauté de Monaco du 7 janvier 2019;
10. Jugement du Tribunal de première instance de la Principauté de Monaco du 20 février 2020;
11. Arrêt de la Cour d’appel de la Principauté de Monaco du 30 mars 2021;
12. Arrêt de la Cour de révision de la Principauté de Monaco du 14 octobre 2021;
13. Jugement du Tribunal de première instance de Monaco du 2 septembre 2021;
14. Arrêt de la Cour d’appel de Paris du 12 octobre 2021.
Abdoulaye Wade demande à Serigne Mountakha de prier pour le retour de son fils
L’ancien président de la République Me Abdoulaye Wade a dépêché une forte délégation auprès du Khalife Serigne Mountakha Mbacké à Keur Serigne Touba à Colobane dans le cadre de sa visite qu’il effectue à Dakar depuis jeudi.
La délégation de Wade conduite par Mamadou Lamine Thiam est composée des membres de la coalition Wallu Senegal dont Mamadou Lamine Diallo, Woré Sarr, Mame Diarra Fam et d’autres militants du PDS et ses alliés, informe Vox Populi.
Au cours de l’entretien, Mamadou Lamine Thiam a transmis le message de l’ancien président de la République du Sénégal au guide des mourides. Selon lui, le président Wade, hors du pays, a envoyé cette importante délégation chez Serigne Mountakha Mbacké pour lui réaffirmer son engagement dans la confrérie mouride et sa détermination à travailler pour la bonne marche du pays.
Le pape du Sopi a vivement remercié le Khalife général des mourides pour ses efforts constants dans le cadre de la recherche de la paix, la cohésion sociale et l’assistance aux couches vulnérables.
Le président Wade a également transmis au marabout sa disposition à toujours ouvrer pour une paix pérenne au Sénégal. Me Wade a aussi sollicité des prières pour la coalition Wallu et le retour de son fils Karim Wade dans le pays, précise le journal.
A en croire le chef de délégation de la coalition Wallu Sénégal, Mamadou Lamine Thiam, le Khalife général des mourides s’est réjoui de cette forte délégation envoyée par Me Abdoulaye Wade. Le marabout a confié aux émissaires de Wade qu’il ne cesse de prier lui et pour tout le peuple sénégalais.
Les militants du PDS à Guédiawaye haussent le ton pour le retour de Karim Wade
Les militants du Parti démocratique sénégalais de la section de Guédiawaye, ont manifesté vendredi soir dans la commune. Ils n’ont pas manqué d’exposer leurs revendications dans les rues de la banlieue. Celles-ci tournent autour du retour au pays de Karim Wade et sa candidature à la présidentielle de 2024.
La manifestation a pris son départ au croisement Cheikh Bethio, près de l’hôpital Dalal Diam pour se poursuivre jusqu’à la sous-préfecture de Guédiawaye.
En effet, selon le mandataire départemental du parti, Bass Mbacké Diatta, ce rassemblement a pour unique but «d’exiger le retour immédiat et sans conditions de Karim Meïssa Wade dans notre pays». Pour eux donc, la candidature de ce dernier en 2024 n’est pas négociable.
Face à cette situation, les jeunes, sous la bannière de la coalition Wallu lancent un appel aux Sénégalais pour qu’ils adhèrent à leur cause et leur permettent de remporter la majorité à l’Assemblée nationale..
Qatar- Karim Wade promet un accueil chaleureux aux lions
“Impatient de voir nos Lions découvrir ce merveilleux pays qu’est le Qatar” c’est le message envoyé par Karim Wade. Le fils de l’ancien président du Sénégal promet un accueil chaleureux aux lions qualifiés pour la coupe du monde de football.
“Toutes mes félicitations à nos Lions pour leur belle qualification pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Une victoire incroyable lors du premier match joué dans le plus grand stade d’Afrique, le stade Abdoulaye Wade. Je tiens à remercier le Président Macky Sall pour sa reconnaissance envers le Président Abdoulaye Wade et cela malgré nos divergences politiques. Impatient de voir nos Lions découvrir ce merveilleux pays qu’est le Qatar, avec son hospitalité, ses fantastiques infrastructures construites sous le leadership de Son Altesse Sheikh Tamim pour accueillir les plus grandes équipes du monde. Sénégal ci Kanam !”, a écrit Karim Wade.
Depuis son arrivée à Doha dans la capitale Qatari, le vendredi 24 juin 2016, Karim Wade, l’ancien ministre d’état du Sénégal n’a plus jamais quitté le golfe Arabo-persique. Et depuis 5 ans 8 mois, ses parents, ses militants, ses sympathisants accusent le président Macky Sall et son régime de l’avoir exilé. Mais Karim Wade en exil n’a jamais mis les pieds en France et dans l’espace européen. Un exil peut-il empêcher Karim Wade de sortir du Qatar pour se rendre à Paris la ville où il est né et à Versailles où vit en ce moment son père de 96 ans ? Xibaaru vous fait des révélations explosives sur Karim Wade…otage d’une monarchie.
Curieux
Ministre d’État, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures de 2009 à 2012, surnommé « ministre du Ciel et de la Terre », Karim Wade était accusé d’avoir illégalement acquis un patrimoine évalué à 178 millions d’euros (116 milliards FCFA). Il avait été condamné en mars 2015 à six ans d’emprisonnement par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI).
Le fils de l’ancien président du Sénégal, condamné à 6 ans de prison pour corruption, a été gracié et libéré dans la nuit du jeudi 23 au vendredi 24 juin 2016. Karim Wade a quitté la prison de Rebeuss en pleine nuit. Le fils de l’ancien président Wade a immédiatement quitté le Sénégal pour se réfugier au Qatar. Pourquoi le Qatar et non la France où vit son père et sa mère ? Personne ne se pose la question que fait Karim Wade, le fils héritier du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), au Qatar depuis 2016 sans sortir de ce continent ? Curieux…
Départ orchestré
A l’aube du 24 juin 2016, le procureur général du Qatar qui avait atterri à Dakar la veille, s’est rendu avec le fils de l’ancien président sénégalais à l’ancien aéroport International Léopold Sédar Senghor de Dakar. Et c’est dans son Jet Privé qu’il s’est envolé au petit matin vers Doha avec le prisonnier politique gênant, Karim Wade. Et selon les premières informations recueillis cette nuit-là, Karim Wade devait faire escales à Paris…Mais c’était du bluff ! Karim Wade ne fera jamais escale à Paris et se retrouvera à Hamad International Airport de Doha le vendredi 24 juin 2016 aux environs de 16h GMT…
Depuis 2016…c’est le trou noir
Depuis cette date, Karim Wade n’a plus quitté le golfe arabo-persique. Même son père, presque centenaire, n’a pas eu droit à une seule visite de son fils en France où il séjourne régulièrement. Au contraire, c’est le vieux président Wade qui se déplace jusqu’à Doha avec toute sa famille pour le voir. Quel Sénégalais va-t-il laisser endurer à son père nonagénaire, un voyage de 7 heures de vol (entre Paris et Doha) ? Mais pourquoi tout le monde va vers lui et lui ne peut pas bouger vers les autres. Est-ce cela la signification d’un exil ? Cela ressemble plutôt aux conditions d’un otage…
Karim Wade a pris un avion en 2016 et s’est installé au Qatar. Il se dit en exil « forcé » et empêché par les autorités sénégalaises de rentrer dans son pays. Mais qu’attend-il depuis lors pour faire un tapage médiatique sur son exil forcé ? Pourquoi ne se rend-il pas à Paris ou à Londres où se trouvent de grands médias toujours prompts à rendre visibles les activités des persécutés politiques ? Karim Wade préfère rester à Doha où il est totalement invisible.
Karim Wade…otage
Xibaaru peut vous certifier que Karim Wade n’est plus sous la responsabilité de Macky Sall et que les déplacements de Karim Wade ne dépendent plus de Macky Sall. Mais pourquoi ne bouge-t-il pas ? Selon des sources, le seul déplacement opéré par Karim Wade a été vers le Koweit où il s’est rendu au consulat du Sénégal pour déposer une demande de carte d’identité et une inscription sur le fichier électoral.
Il ne s’est ni rendu au Rwanda comme le disait un journaliste sénégalais, ni en France et encore moins à Monaco où il possède un compte bancaire crédité de 2,5 millions d’euros (c’est un don personnel effectué en 2003 par le roi d’Arabie Saoudite. Et ce compte n’a enregistré aucun mouvement depuis plus de dix ans).
Arrêtons les pourquoi…
Karim Wade ne bouge plus du Qatar depuis 2016 et Macky Sall n’est plus responsable de sa sécurité et ne peut l’empêcher de se mouvoir; Karim Wade vit dans une suite de l’hôtel Sheraton de Doha entouré de garde du corps et ses enfants sous haute protection se rendent dans leurs lieux d’enseignement que nous préférons taire. Il vit librement mais ne peut plus sortir de ce pays. Alors que le PDS arrête de dire que leur candidat est en exil forcé. S’il ne se rend pas en France pour voir son père, Macky n’a rien à voir cette décision.
Et pourtant, le père Wade a plus que besoin de son fils auprès de lui à l’approche de son 96ème anniversaire…
Source : Xibaaru
Droits civiques et politiques perdus : Macky Sall prêt à aborder les cas Karim Wade et Khalifa Sall
Hier le cadre unitaire de l’Islam a été reçu par le président Macky Sall, pour parler de la charte de non-violence et de la pacification de l’espace politique en direction des élections. Le Chef de l’Etat s’est montré prêt à aborder les cas Karim Wade et Khalifa Sall, informent des sources de L’Observateur.
Le Président Macky Sall n’exclut pas d’engager des discussions sur les cas de leaders politiques comme Khalifa Ababacar Sall et Karim Wade.
Pour rappel, ces deux leaders politiques ont perdu leurs droits civiques et politiques après leur condamnations par la Justice.
L’Obs, qui s’appuie sur les confidences de personnes ayant participé à l’audience d’hier, renseigne que le chef de l’Etat s’est dit même prêt à évoquer la question de ces personnes n’ayant pas encore été réhabilitées par la Justice. Il est même ouvert à discuter sur un calendrier.
Selon un membre du Cudis, «il y a de bonnes perspectives et nous avons bon espoir que les gens vont aller au moins à des discussions». Devant le Président Macky Sall, le Cudis a tenu à exposer toutes les récriminations de l’opposition.
La politique nous réserve toujours des surprises. Macky Sall et les Wade vont nous le prouver. Selon nos confrères de Xibaaru, ces deux grandes entités politiques, après l’amour, le désamour, l’affrontement et le rapprochement, sont sur le point de se réconcilier.
Les révélations exclusives faites par Xibaaru.
Les spéculations ont enterré les retrouvailles entre Macky Sall et les Wade. Les rumeurs les ont rendues possibles. Et aujourd’hui, le temps les concrétise. Macky Sall va rencontrer le fils d’Abdoulaye Wade, Karim. Macky l’a emprisonné, l’a condamné, l’a exilé et maintenant Macky le rencontre. Et cette rencontre dont on connaît la date et lieu, a eu la bénédiction du Secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais, Abdoulaye Wade, père de Karim…
Macky sall a certes abandonné son projet de faire un troisième mandat mais il ne cache pas son ambition de conserver le pouvoir entre les mains d’une majorité présidentielle élargie qui comprendra la plus large coalition possible avec Benno Bokk Yaakaar, Rewmi, PDS et tous les partis d’anciens libéraux comme Souleymane Ndéné, Habib Sy etc. Macky cherche un successeur issu de sa « grande famille » politique mais aussi une assemblée nationale qu’il contrôlera. Et pour ce faire il a besoin du dernier élément…Karim Wade.
Macky Sall entreprend le rapprochement avec Karim Wade en se réconciliant avec son père lors de l’inauguration de la mosquée Massalikoul Jinaan le 27 septembre 2019 puis au Palais présidentiel le 12 octobre de la même année. Et depuis lors, le lien n’a jamais été rompu. Abdoulaye Wade est approché par plusieurs médiateurs dont un émir qui fait partie de ses amis. Et c’est cet émir que Macky Sall rencontre lors d’une visite 4 mois plus tard…
Le Président Macky Sall a été reçu le 5 février 2020 par Cheikh Mouhamed Bin Rachid Al Maktoum, vice-président des Émirats et qui est le Premier ministre et Emir de Dubaï.
Et cet homme puissant, un ami d’Abdoulaye Wade, avait exprimé son souhait d’investir au Sénégal dans les secteurs de l’éducation, des mines, du pétrole, du gaz, de la technologie de l’information et de la communication, de la formation, de l’énergie, de l’habitat social. Mais dans les échanges, un nom est apparu, celui de Karim Wade qui est un des « conseillers occultes »…Les négociations sont entamées mais le covid bloque tout…même l’expo universelle de Dubaï qui devait se tenir en octobre 2020.
Aujourd’hui, le monde revit et l’expo universelle de Dubaï est reprogrammé. Elle sera organisée du 1er octobre 2021 au 31 mars 2022 à Dubaï, autour du thème Connecter les esprits, Construire le futur et avec 3 sous-thèmes, durabilité, opportunité et mobilité. Et c’est cette occasion qui va servir de cadre pour connecter deux grands esprits de la politique sénégalais. Macky va rencontrer Karim Wade à Dubaï.
Une rencontre loin du Sénégal À Al Wasl Plaza, site qui abritera l’expo Universelle Dubaï 2020, le pavillon du Sénégal, proche de 20 mètres du dôme (Al Wasl) est bâti sur une superficie de 170 mètres carrés. La journée nationale du Sénégal est prévue le 13 octobre. Elle sera présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall. Et quand Macky Sall va rencontrer l’émir de Dubaï, le « conseiller occulte » de l’émir, ne sera pas loin. Selon nos sources, le fils de Wade sera présent lors la visite de Macky au Zabeel Palace qui est la résidence officielle de l’émir de Dubaï.
La rencontre Macky-Karim, loin des regards, permettra aux deux hommes d’arrondir les angles pour régler le retour de Karim Wade après les élections Locales de 2022. Karim Wade fera comme Idy. Rejoindre Macky après les élections et organiser avec ses deux « frères » politiques les législatives. Attendez-vous de voir une liste de la grande famille libérale avec l’APR de Macky Sall, le Rewmi de Idrissa Seck et le PDS de Karim Wade…Qui pourra battre une telle liste au Sénégal ?
Source : Xibaaru
PDS-Bokk Guis Guis-AJ/PADS-CRD-JOTNA, la coalition des menteurs (Par Emmanuel DESFOURNEAUX)
LA COALITION DES MENTEURS
L’alliance PDS-Bokk Guis Guis-AJ/PADS-CRD-JOTNA regroupe en son sein des amoralistes notoires. Comment Karim Wade peut-il cohabiter avec Decroix qu’il accusait, il n’y a pas si longtemps, de traitre ?
Commençons cet édito par un jeu de piste tant de nombreux politiques sénégalais sont des grands enfants, cachotiers, dupeurs, mystificateurs.
« Sa réponse est affligeante, médiocre et démontre la traîtrise. (Sic) » Qui en est l’auteur ? A qui s’adresse cette incrimination implacable ? Et dans quelles circonstances a-t-elle été prononcée ? C’est ce que nous allons présentement découvrir.
« S’il a démenti, Decroix est alors un menteur. (Sic) » Un indice avec cette nouvelle phrase du même auteur inconnu ! Nous connaissons désormais l’identité de la personne visée, c’est bien Mamadou Diop Decroix.
Sa formation politique AJ/PADS vient de rejoindre une coalition d’opposition sans nom et sans logo, tellement qu’ils étaient pressés d’en former une à la suite de celle de Taxawu Senegaal.
Après la parenthèse de l’élection présidentielle de février 2019 et le compagnonnage avec Idrissa Seck, voilà que Mamadou Diop Decroix est de retour auprès du PDS de Me Abdoulaye Wade.
C’est ça la politique caméléonesque au Sénégal, ça s’en va et ensuite ça revient.
La coalition sans queue ni tête, à l’égal de la transhumance, n’est pas chose nouvelle. Elle est tellement ancrée dans l’histoire politique sénégalaise que plus personne n’y prête attention. Les alliances contre nature ? Peu importe pourvu que le Palais de Roume entrouvre ses portes. Les blocages s’il y en a, se règleront, une fois au pouvoir, par des titres pompeux jusqu’aux postes inutiles à l’image d’une armée mexicaine grassement rémunérée.
Certains observateurs ont fait remarquer que la nouvelle coalition PDS-Bokk Guis Guis-AJ/PADS-CRD-JOTNA, sans TAS, est cohérente. Peut-être ! Mais je peux vous affirmer que cette coalition regroupe en son sein des inimitiés et des amoralistes notoires.
Quid en particulier des rapports entre le 3ème de liste de cette nouvelle coalition Mamadou Diop Decroix, et le premier de cordée Karim Wade ? C’est de toute évidence ce dernier qui va prendre la tête de cette méga-coalition, en dépit de son absence. C’est lui qui la financera par son réseau d’émissaires, et ses enveloppes remplies de billets de dollars américains, à la plus grande joie des petits partis satellitaires de l’ogre PDS. Et au désespoir de certains responsables du PDS qui vont devoir s’effacer. Le PDS a besoin de ces partis politiques qui électoralement ne pèsent rien, pour donner l’illusion qu’il reste attractif.
Je vous sais perspicaces. Vous aurez compris que la signature des incriminations en direction de Mamadou Diop Decroix est celle en personne de Karim Wade.
Comment ai-je été destinataire de ces commentaires WhatsApp peu élogieux du chef de file de la nouvelle coalition Karim Wade à l’égard de son allié Decroix ?
Remontons le temps ! Quelques mois avant la présidentielle de 2019, j’étais en contact avec plusieurs leaders de partis politiques de l’opposition dont Karim Wade et son porte-parole, Me Amadou Sall. Après avoir disparu des radars politiques au plus grand dam de ses militants, Karim Wade réapparut, pour ce qui me concerne, en avril.
En juin 2019, il me fit déplacer à Doha pour un supposé poste de conseiller en communication. C’était l’appât ! À la fin d’un tête-à-tête de presque 7 heures, Karim Wade en vint à me relater l’histoire des traitres : ceux qui rencontrent en catimini le président Macky Sall. Rappelez-vous le contexte ! La victoire de Macky Sall avait laissé un goût amer à l’opposition, convaincue alors de le pousser au second tour. À l’intérieur du PDS, les leaders historiques et Karim Wade se regardaient en chiens de faïence : qui avaient trahi ou qui allaient trahir ?
Je répondis à Karim Wade que si je devais instruire dans cette affaire c’est à la condition d’avoir plus d’éléments probants, et de la replacer dans un cadre plus large de recomposition politique. Seule la science politique présente un intérêt à mes yeux.
De retour à Paris, Karim Wade me confirme de nouveau les noms de Decroix et d’Oumar Sarr. Quelques jours plus tard, il m’adresse un nouveau message : « Je vous confirme, Amadou Sall a également rencontré Macky. » Il soutient que « c’est Mahmoud Saleh qui a amené les trois amis au Palais. (Sic) »
Après cela, j’enquête, je regroupe, je confonds cette source à d’autres, et surtout je cherche le mobile politique : mes éditos sont sciemment longs car ils reposaient sur la technique des faisceaux d’indice (La face cachée des opposants sénégalais. Qu’est-ce qui fait courir Oumar Sarr ? Une négociation peut en cacher une autre). L’avenir, d’ailleurs, m’a donné raison avec l’entrée au gouvernement d’Oumar Sarr.
Au moment où je fais part à Karim Wade du démenti de Decroix auprès de la presse sénégalaise et de son post sur Facebook en guise de réponse à mon éditorial (Ma réponse à l’éditorialiste de SenePlus, 9 septembre 2019), il affirme que « Decroix est alors un menteur. »
Il est normal de recevoir des informations politiques lorsque nous écrivons quotidiennement sur ce sujet. L’accusation de Karim Wade était intéressante et forte, il était question d’entrisme, de tourner le dos à l’opposition, de rallier le camp de la majorité. Aujourd’hui, le problème est ailleurs. Comment ces deux-là (Karim et Decroix) peuvent-ils alors se trouver, deux années plus tard, dans la même coalition ? Comment le leader de cette coalition peut-il cohabiter avec un allié qu’il accusait, il n’y a pas si longtemps, de transhumant et de traitre ? Comment peuvent-ils se faire confiance l’un à l’autre ? Qu’est-ce qu’ils les poussent à faire alliance ? C’est à ces questions que les numéros 1 et 3 de la coalition devraient répondre.
D’aucuns me rétorqueront que le PDS, c’est l’affaire de Me Abdoulaye Wade. En août 2019, Karim Wade m’appelle et me confirme qu’il veut le PDS. Il contrôle tout désormais, y compris les entrées et sorties chez Me Abdoulaye Wade. Comme il le fit naguère, lors du deuxième mandat de son père. De surcroît, Karim Wade et Mamadou Diop Decroix se parlaient, bien avant cette coalition. Souvenez-vous lorsque Decroix, mandaté par Karim Wade, selon ses dires, demandait, en avril de cette année, la réouverture de son procès.
Gardez votre sang froid, monsieur Mamadou Diop Decroix ! C’est ce que vous me suppliiez de faire dans votre réplique, jugée par Karim Wade, le nouveau leader de votre coalition et de votre reconquête du pouvoir, « d’affligeante et de médiocre. »
Karim Wade, de toute façon, c’est Edmond Dantès. Le PDS n’est qu’un instrument de vengeance, ni plus ni moins. À ce propos, la farce politique de cette coalition, made in Sénégal, atteint son paroxysme : Edmond Dantès-Karim Wade (fortuné) côtoie Gérard de Villefort-Abdoul Mbaye qui l’a jeté en prison. Karim Wade ressent un mépris à son égard. J’avais interviewé l’ancien Premier ministre au sujet de la CREI. Certaines de ses réponses était une aubaine pour Karim Wade en vue de démontrer le caractère politique de son emprisonnement. Mais, malgré mon insistance, pour en tirer profit en termes de communication, rien n’a été fait car tout ce qui vient d’Abdoul Mbaye pour Karim Wade doit être traité avec indifférence.
Je pourrais multiplier les exemples. À mes yeux, l’important est de comprendre que le système politique au Sénégal est au bord de l’implosion. Il n’est plus adapté aux aspirations des jeunes d’aujourd’hui. Mars 2021 nous l’a rappelé. La leçon du juge Kéba Mbaye sur l’éthique en politique n’a pas été retenue. Si la mal gouvernance a encore de beaux jours devant elle, c’est aussi car une partie de l’opposition, appelée à alterner, ne vaut pas mieux que les sortants !
Pour terminer, une question me taraude : Pour BBY, cette nouvelle coalition de l’opposition n’est-elle pas plus présentable et acceptable en vue de la grande confrontation de 2024 ? Le camp présidentiel n’a-t-il pas intérêt à lui faire gagner plusieurs localités et départements en 2022 ? Cette coalition n’est-elle pas le fruit d’un plus gros mensonge contre le peuple ? Tout est envisageable dès lors que Karim Wade proclamait : « Decroix est alors un menteur. »
PAR L’ÉDITORIALISTE DE SENEPLUS, EMMANUEL DESFOURNEAUX
Babacar Touré révèle les discussions secrètes entre Macky Sall et Karim Wade
LIMAMETTI.COM – L’intégration d’Idrissa Seck dans le Gouvernement de Macky Sall, a plus que surpris les Sénégalais. Mais selon Babacar Touré, ses liens tissés avec Karim Wade feront encore plus de ch0c.
D’après le journaliste d’investigation, Macky Sall et Karim Wade seraient actuellement beaucoup plus proches que le sont le président de la République et Idrissa Seck.
« A l’heure où je vous parle, Karim Wade est beaucoup plus proche et ami de Macky Sall que Idrissa Seck. Je ne vous dirai pas tout, mais préparez vous », a déclaré le journaliste sur Senegal7.
Babacar Touré a également fait d’autres révélations. En effet, il a déclaré que Bougane Guéye Dani fait semblant d’être dans l’opposition, alors qu’en réalité, il a pour mission d’affaiblir l’opposition. Le journaliste s’est aussi prononcé sur Bamba Fall et Barthélémy Dias en disant qu’ils sont tout sauf ce qu’ils prétendent être.
Présidentielle 2024, élections locales et législatives : Les candidatures de Karim Wade et Khalifa Sall validées
Karim Wade et Khalifa Sall prochains candidats pour la Présidentielle 2024 ? Les experts de la Mission d’audit du fichier électoral ont enfin remis leur rapport au Comité de suivi de la Commission politique du Dialogue national. Ceci a pris trois mois de travaux.
Dans ce document de 124 pages dont L’Observateur détient copie, ladite Mission a validé les candidatures de Karim Wade et Khalifa Sall pour la Présidentielle 2024 et leur participation aux prochaines élections locales et législatives.
En clair, le document mentionne que l’exclusion de Karim Wade et Khalifa Sall des listes électorales pour les délits et crimes commis viole l’esprit de l’article 25 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.
Lequel stipule que «tout citoyen a le droit et la possibilité de prendre part à la direction des affaires publiques et d’accéder, dans des conditions générales d’égalité, aux fonctions publiques de son pays».
Mamadou Diop de Decroix : “Ce que Karim m’a dit il y a quelques jours sur l’amnistie”
(Dakar) Karim Wade ne veut pas d’une amnistie. C’est en tout cas, ce qu’a dit, en somme, Mamadou Diop de Decroix qui dit avoir discuté de cette question avec le fils de Me Wade il y a peu.
«C’est un point très important que Khalifa Sall et Karim Wade retrouvent leurs droits civiques. Karim Wade me fait dire que lui, il demande une révision de son procès. Il me l’a dit il y a quelques jours. On se parle souvent. Il n’est pas pour une amnistie. Pour son cas personnel, il n’est pas pour une amnistie, il est pour la réouverture de son procès», a indiqué l’ancien ministre du Commerce qui était l’invité du Grand Jury de la Rfm.
Ainsi, pour lui, cette réouverture du procès ne dépend que de Macky Sall: «De toute façon le comité des Droits de l’Homme de l’Onu a clairement dit cela. Donc c’est une question de volonté politique. Ce ne sont pas des questions de Droit, d’articles de loi. Non. Si le président de la République veut que cette question soit réglée cette question sera réglée», indique-t-il.
Pour rappel, depuis les manifestations de mars, la question de l’amnistie est soulevée pour taire les rancœurs.
L’ancien Président de la République Me Abdoulaye Wade, est actuellement à Doha, au Qatar, où vit en exil son fils Karim Wade.
Une visite qui intervient, selon EnQuête qui vend la mèche, en perspective des élections locales.
Il est clair que Wade et son fils vont, sans doute, parler de la stratégie pour replacer le PDS dans l’échiquier politique.
Fonds D’investissement Pour L’Afrique: Le Nom De Karim Wade Cité Pour Le Pilotage
Meissa Wade a-t-il commencé à gérer le fonds stratégique d’investissement pour l’Afrique ? Un fonds estimé à 1.400 milliard de F CFA que le Qatar devait créer… En tout cas, Wade-fils, devenu un puissant et incontournable lobbyiste au Qatar, est à l’origine du voyage du Président congolais au Qatar.
Le nom de Karim Wade est souvent cité dans la gérance du fonds stratégique d’investissement pour l’Afrique estimé à 1.400 milliard de F CFA que le Qatar devait créer. Tout compte fait, son implication supposée dans la visite du président congolais à Doha semble le confirmer.
L’entregent de Karim Wade entre le Congo et le Qatar
Ainsi, grâce à l’entregent de Karim Wade, l’Émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad, a accepté de recevoir en visite officielle dimanche dernier, le Président de la RDC, Félix Tshisekedi. En effet, le voyage a été bouclé et organisé par l’ancien ministre d’Etat Karim. La signature de plusieurs accords constitue l’inauguration d’une nouvelle ère de coopération entre les deux pays.
Karim Wade en concurrence…
Dans l’une de ses parutions, «La Lettre du Continent » avait révélé que le Qatar comptait mettre en place un Fonds stratégique d’investissements dédié à l’Afrique. Et, Karim Wade, ancien ministre de la Coopération du Sénégal, était pressenti pour diriger l’instrument de financement.
«Dans tous les cas, ce fonds pourrait avoir son siège à Abidjan. Ses ressources se situeraient à deux milliards d’euro (près de 1400 milliards de francs CFA et serviront à accroître les acquisitions et les investissements du Qatar dans les secteurs stratégiques au sud du Sahara”, avait révélé la «LC».
…Avec Alassane Ouattara
“Karim serait en concurrence avec l’actuel Président ivoirien, Alassane Ouattara, qui est en fin de mandat et ne devrait pas se présenter à la présidentielle de 2020”, avait souligné la source. Mais après la mort de Gon Coulibaly, ancien premier ministre ivoirien et dauphin de Ouattara, ce dernier est revenu sur sa décision en se présentant pour un 3e mandat. Il sera réélu.
Karim WADE dévoile son nouveau métier de lobbyiste au Qatar
LIMAMETTI.COM- Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique, grâce à son entregent l’Émir du Qatar Cheikh Tamim Ben Hamad a accepté de recevoir en visite officielle ce dimanche le Président de la RDC, Félix Tshisekedi.
Karim WADE, le fils de l’ancien Président sénégalais Abdoulaye Wade est devenu un puissant et incontournable lobbyiste au Qatar . Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique, Karim WADE, surnommé sous le régime de son père, ‘’Ministre de la Terre et du Ciel’’ est le missi dominici du voyage officiel du Président de la RDC, Félix Tshisekedi au Qatar.
Le fils de l’ancien Chef de l’État a usé de son entregent et de sa proximité d’avec le palais qatari pour acter la visite officielle depuis ce dimanche 28 Mars au Qatar de l’actuel homme fort de Kinshasa. Selon des sources autorisées confidentielles parvenues à Confidentiel Afrique, ce voyage du Président Felix Tshisekedi qui a été bouclé et organisé par Karim WADE avait été précédé de deux déplacements discrets de ce dernier en RDC. L’information n’avait pas fuité jusqu’à ce que Confidentiel Afrique la déflore.
Félix Tshisekedi est arrivé ce dimanche 28 mars 2021 à Doha, au Qatar, sur l’invitation de l’Émir Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani. Ce dernier entretient des relations de proximité inoxydables avec Karim WADE.
Au menu de ce voyage, le renforcement des relations diplomatiques entre la RDC et le Qatar, ainsi que l’officialisation d’un nouveau cadre général de coopération économique entre les deux États sont les différents points prévus à l’ordre du jour de cette visite de travail.
Ce lundi, le Président Tshisekedi rencontrera son hôte Qatari, devenant, à cet effet, le premier Chef de l’État congolais à être reçu par l’Émir du Qatar. Une visite officielle arrachée grâce au lobbying du fils de l’ancien Chef de l’État sénégalais, Karim WADE, reclus à Doha depuis son exil forcé organisé par le régime Macky SALL.
Confidentiel Afrique
LIMAMETTI.COM- L’éclatement des émeutes suite à l’arrestation de Sonko dope la classe politique. C’est notamment le cas du Parti démocratique sénégalais (PDS).
Selon le quotidien EnQuête qui vend la mèche, Karim Wade a sorti les gros moyens pour replacer le parti libéral sur l’échiquier politique national.
Rien que sur le plan logistique, Wade-fils a envoyé 16 véhicules 8X8 aux libéraux.
Les libéraux, qui sont en tournée politique, étaient à Podor ce vendredi et à Matam samedi dernier.
Hier, la délégation du PDS était à Saint-Louis où tous les responsables communaux et départementaux étaient convoqués en assemblée générale.
La délégation du PDS sera, aujourd’hui, à Kébémer, avant de faire cap sur Touba et Mbacké les 26 et 27 mars prochains.
Le retour de Karim Wade sur la table de…Macky Sall
Le Président de la République Macky Sall sait que le temps est venu pour lui d’abattre toutes les cartes politiques qu’il dispose.
Il est maintenant temps pour lui de redistribuer les cartes politiques. Et Macky Sall a un atout de taille sous la manche. Remettre Karim Wade sur la sellette pour mieux réduire l’effet Ousmane Sonko. Le Palais envisage sérieusement de revoir le cas Karim Wade.
Le fils de Me Abdoulaye Wade en exil au Qatar devrait bientôt fouler le tarmac de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass, selon une source proche du Palais de la République. Le Chef de l’Etat Macky Sall réfléchit sérieusement à l’option « Amnistie » pour Karim Wade. Et ce, avant les élections locales et législatives.
Le retour de Karim Wade est une option sérieuse pour acter les retrouvailles de la grande famille libérale avec la chaîne politique « Macky-Karim-Idy-Pape Diop-Oumar Sarr-Baldé-Diagne Fada-Samuel Sarr-Habib Sy-Souleymane Ndéné », tous chefs de partis issus des flancs du PDS.
Le Palais de la République va tout faire pour endiguer l’effet Ousmane Sonko. Le Président de la République Macky Sall sait le danger que représente Ousmane Sonko. Ce dernier s’est mis au-devant de la scène. Il récolte les fruits des évènements politiques qui viennent de se dérouler. Par la force des choses, Ousmane Sonko est devenu le leader naturel de l’opposition. D’aucuns voient en lui le futur Président de la République du Sénégal. Ousmane Sonko porte déjà la casquette.
Ousmane Sonko se permet même en ce moment de dicter face à ses adversaires, ses propres règles du jeu. Il faut donc briser cette dynamique. Et, un retour de Karim Wade sur le devant de la scène permettrait de réduire l’effet Ousmane Sonko. Un retour de Karim Wade au Sénégal produirait bien des effets. Le retour de Karim Wade au Sénégal permettrait de revigorer le Parti démocratique sénégalais (PDS).
Et le PDS ne cracherait jamais sur les retrouvailles de toute la grande famille libérale. D’autant que ceci offrirait aux libéraux toutes les chances de conserver le pouvoir. Ils savent bien que d’ici 2024, le temps leur est compté. Les libéraux ont besoin de fédérer toutes leurs forces, de se retrouver unis en 2024 derrière un seul et unique candidat. L’unique chance qu’ils ont de se maintenir encore au pouvoir. Le retour de Karim Wade au Sénégal suivi de retrouvailles de la grande famille libérale, aura certainement des effets.
Tout montre que le pouvoir n’a pas encore baissé les bras face à Ousmane Sonko. Tout sera fait pour lui barrer la route et endiguer toutes ses chances de devenir le futur Président de la République du Sénégal.
Projet de loi à l’Assemblée : Karim Wade et Khalifa Sall bientôt amnistiés
LIMAMETTI.COM – L’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, et l’ancien ministre d’État Karim Wade, en exil au Qatar, seront bientôt réhabilités.
Un projet de loi amnistiant les crimes économiques et financiers est dans le circuit dans l’Assemblée nationale.
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Selon Walf Quotidien, les députés en ont fait la révélation. Hier, lors du vote du projet de budget du ministre de la Justice.
Ce projet de loi viserait à effacer leurs condamnations afin de les rendre à nouveaux éligibles.
Pour rappel, Macky Sall soutenait, dans une interview accordée à France 24, qu’il envisageait, s’il était réélu, de leur accorder une amnistie générale après la présidentielle de 2019.
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LIMAMETTI.COM – Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a désigné Karim Wade comme candidat officiel en vue de la prochaine présidentielle. C’est ce que rapporte le quotidien Libération dans sa livraison de ce jeudi.
“En 2019, Karim a été choisi à l’issue d’un congrès et par acclamation pour être le candidat du Pds. En 2024, ce sera pareil. Il n’y aura pas de plan B. Il demeure et reste le plan A. Les mêmes raisons qui ont porté sur son choix en 2019, sont encore valables”, déclarent les libéraux.
L’Etat procède à la vente des immeubles de Bibo Bourgi et de Karim Wade
LIMAMETTI.COM – La Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) avait, dans son arrêt du 23 mars 2015, condamnant Karim Wade et Cie, ordonné la confiscation de plusieurs biens meubles, immeubles, divis et indivis*.
C’est dans ce cadre qu’ont été confisqués les appartements “Eden Roc” de Bibo Bourgi, un des co-accusés de Karim Wade dans le procès dit des biens mal acquis. Alors au nombre de 24, lesdits apparemments sont situés au centre-ville de Dakar, précisément sur la corniche Ouest, entre l’hôtel Sokhamon et l’Ambassade de Suisse.
« Aux termes des dispositions de l’article 21 de la loi numéro 76-66 du 2 juillet 1966 portant Code du domaine de l’Etat, modifiée, ces biens entrent d’office dans le domaine privé de l’Etat », mentionne-t-on dans le communiqué de presse de la Direction générale des Impôts et Domaines.
Mieux, le document indique qu’après « l’accomplissement de toutes les formalités requises, la commission de contrôle des opérations domaniales a, en sa séance du 20 avril 2017, émis un avis favorable pour la vente des appartements “Eden Roc”. Le directeur des Domaines est chargé d’y procéder ». A cet effet, mentionne-t-on dans le document, il est porté à la connaissance du public que la mise en vente débutera le mardi 21 juillet 2020 et sera clôturée le mardi 28 juillet 2020. Une visite des lieux sera organisée le jeudi 23 juillet 2020. Avis aux potentiels acquéreurs…
* Dans une copropriété divise, le propriétaire détient la totalité de l’unité dans laquelle il habite et une partie des parties communes, appelée quote-part. En copropriété indivise, les propriétaires détiennent ensemble la totalité de l’immeuble et profitent d’un usage exclusif de leur appartement.
Vidéo – Nabou Dash la nouvelle “drianké ” qui courtise Karim Wade
Sa vidéo a fait le buzz sur la toile. Certains la compare à la nouvelle femme qui courtise Karim Wade. D’ailleurs elle déclare être sa nouvelle “femme”. Dans cette vidéo elle tresse les lauréats au fils de Wade pour ses oeuvres au Sénégal.
Une façon de minimiser le travail de l’actuel président du Sénégal à l’occurence Macky Sall. Selon la dame, le pays vit des moments difficiles en cette période de Covid19. Faire revenir l’ancien président aurait été une bonne chose
https://www.youtube.com/watch?v=bgFzzZ3HKqo
Karim Wade Et Khalifa Sall démasquent le « Dialogue » De Macky
A quoi sert le dialogue national ? Des têtes de file de l’opposition à l’image de Ousmane Sonko, de Mamadou Lamine Diallo, ainsi que l’ancien Président de la République Me Abdoulaye Wade ont très tôt pris leurs distances après l’appel au Dialogue national par le Président Macky Sall.
Le maire de la commune de Mermoz – Sacré-Cœur, Barthélémy Dias, un des principaux lieutenants de Khalifa Ababacar Sall a lui montré une attitude de défiance et de méfiance vis-à-vis de ce Dialogue national.
Bref, tous les responsables de l’opposition qui ont refusé de participer au Dialogue national soulignent ne pas croire à la sincérité du régime qui, croient-ils, n’a lancé son appel que pour divertir les Sénégalais sur les questions de l’heure. Ils pensent que le Sénégal peut même faire l’économie d’un Dialogue national finalement coûteux pour les finances du pays, alors que le pouvoir a bien identifié ce qui ne va, et les mesures à apporter d’autant que l’opposition ne cesse de les revendiquer.
Les faits donnent raison à ces membres de l’opposition. Alors que la Commission politique devait engager depuis mardi les discussions sur la pertinence d’accorder ou non l’amnistie de Karim Wade et de Khalifa Sall, voilà que dans le camp du pouvoir, on refuse que ce sujet soit abordé.
Dialogue d’opérette qui finalement ne vise qu’à engloutir de l’argent du contribuable ! A quoi sert un dialogue, si des sujets deviennent tabous ? Pendant qu’on y est, le pouvoir aurait même pu convoquer une assemblée générale où il fixerait lui-même l’ordre du jour et où c’est la loi de la majorité régnerait. Le Dialogue national se transforme en véritable mascarade et les partis de l’opposition qui avaient accepté dès le début de répondre à l’appel du Chef de l’Etat, doivent en tirer les conséquences, et claquer la porte à un dialogue national finalement incongru.
La rédaction de Xibaaru
PDS : Oumar Sarr humilié à travers une vidéo compromettante
La bataille fait rage au niveau du PDS. Les membres et alliés de ce parti se chamaillent comme des chiens et chats. Aux dernières nouvelles obtenues par limametti.com, la situation reste très amère. Pour cause, beaucoup de camarades se braquent pour protéger Karim Wade, le supposé remplaçant de son père à la Tête du parti.
Alors intouchable, s’attaquer à l’héritier devient une chose risquée. C’est ce que vient de faire Oumar Sarr dans une sortie à RFI. Pour avoir parlé de Karim , Oumar Sarr recoit une grosse gifle de la part de Dr Seck Mamadou Cadre Libéral- Paris et Membre du Secrétariat National du PDS.
Dans une contribution, l’Adjoint du SGN en charge des Relation Internationales évoque le passé de Oumar Sarr.
Limametti vous propose en intégralité sa contribution.
OUMAR SARR OU L’HIRONDELLE ERRANTE QUI VEUT FAIRE LE PRINTEMPS DU SUQQALISME AU PDS
« L’ambition dont on a pas le talent est un crime » disait ChâteauBriand
De son passé de Communiste Bad Gamme et sans avenir politique certain, le sieur Oumar Sarr, sans sa reconversion circonstanciée dans le libéralisme du Président Wade et de son soutien n’aurait jamais imaginé gagné la commune de Dagana à l’issue des municipales de 1996 qui l’ont vu couronné comme maire jusqu’à ce jour.
Certes, le Président Wade, l’avait nommé DG de la Sicap, Puis ministre plusieurs fois et ensuite secrétaire général adjoint et coordonnateur du parti, mais hélas les observateurs avertis et particulièrement les membres du PDS ont assisté en différé au scénario de l’histoire de la grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf.
Sauf que des faits d’armes politiques de Oumar sarr, les sénégalais n’en ont retenu que la rocambolesque histoire du plus grand scandale Politico-Sexuelle de l’indépendances à nos jours, dans l’affaire dite Diomabass Diaw, son ex rival à Dagana où son chef de cabinet Abdou Rahmane Sarr, Ramdane Dia et Pape Djiby Gaye ont été condamné à 6 mois de prison et 10 millions d’amende Chacun.
Aucune réformette institutionnelle, ni empreintes qui ont porté son nom durant les 12 années du Pr Wade et dont les sénégalais s’en souviendront, à part le gouffre à milliards du Plan Jaxayy que pilotait son ex directeur de cabinet Aziz Diop et sa Sœur d’alliance, Aîda Diongue qui ont fait la prison pour ce carnage de nos finances injustifié.
Par ailleurs, cet homme oubli qu’il nous a laissé un tableau comptable sombre et peu reluisant de son septennat de gestion « PAKKOU LAMBAYYE » du Parti et sans pour autant en rendre compte à qui de droit et au premier chef le SGN, le Pr Wade.
Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être beaucoup se laisse tromper par les apparences. Rares sont ceux qui ont l’intelligence de voir ce qui se cache derrière les masques disait le célèbre poète romain Phèdre.
Tout le monde savait que ce scénario était digne digne des studios de MACKYWOOD et était écrit d’avance lors des festins funèbres chez Mme Oumou Salamata Tall, avec Aïda Diongue et s’est poursuit dans un baptême où Macky a appelé sur une même ligne pour parler à tous les hauts responsables du même clan que celles citées précédemment en passant par « Sama Yaram Dafa Daw » devant la demeure du Président Wade pour baisser le rideau de cette scène bien concoctée.
Aujourd’hui, il est permis de rêver pour Mr Oumar sarr, aprés qu’ait été liquidé avec un cynisme tranquille, ce qui fut le dynamisme historique du PDS et compromettre le retour de son Candidat, Karim Wade, dont vous disiez, devant les caméras, l’avoir demander d’attendre votre signal pour débarquer au Sénégal, alors que nenni !
Il est maintenant évident et attesté que votre SUQQALISME de comptoir n’était pas étranger à ce Sabotage et à votre arnaque du siècle vis à vis du parti, de son SGN le Pr Wade et de son candidat, Karim Wade .
Maintenant, nous en sommes à l’ère de la « cinétique politique », avec le nouveau Secrétariat National imprimé par le frère SGN, le président Wade qui a compris comme l’attestait Peter Sloterdijk que : « Nos sociétés modernes ont développé une religion du mouvement perpétuel, qui n’épargne ni la politique, ni le savoir, ni les peuples »
Etant entendu que le SUQQALISME est devenu par la force du temps l’idéologie et le réceptacle des politiciens errants, sans lendemain à part chercher à entretenir « L’embourgeoisement « de quelques pelés, ayant goutés aux délices du pouvoir du Pr Wade, il est évident que l’errance, par définition, quelle que soit la figure spécifique qu’elle incarne, n’est jamais entièrement la norme : elle est ce qui tend vers la transgression.
Et pour faire une révolution interne, il faudrait plus d’intelligence et moins de transgressions car ceux qui l’ont tenté avant Oumar Sarr n’ont pas réalisé leur printemps Bleu au sein du PDS.
Dr Seck Mamadou
Cadre Libéral- Paris
Membre du Secrétariat National du PDS
Adjoint du SGN en charge des Relation Internationales
Rebeuss, Bougazelli et la chambre “VIP” de Karim Wade
D’ailleurs, c’est cette chambre qui avait accueilli Karim Wade, fils de l’ancien Président Me Abdoulaye Wade, qui avait été condamné, en 2013, dans le cadre de la traque des biens mal acquis. Mais, il avait été finalement “isolé”.
“Karim Wade a refusé de revenir au Sénégal” ( Babacar Gaye)
Membre du comité directeur du Pds et par ailleurs animateur du courant “Suqqali Sopi”, Babacar Gaye a fait une révélation de taille sur le fils du président Abdoulaye Wade. Invité de l’émission Grand Oral sur Rewmi fm, il a renseigné que Karim Wade a refusé de revenir au Sénégal.
Lire aussi l’article : Rapport final de l’ONU sur le Sénégal: Pas d’indemnisation pour Karim Wade
“Qui est-ce qui empêchait à Karim Wade de venir au Sénégal s’il peut aller au Koweït s’inscrire sur les listes? Qui est-ce qui empêche Karim Wade de venir au Sénégal prendre en charge le projet politique du Pds et de ses amis karimistes? S’il ne respecte pas ces engagements là, nous estimons qu’il l’a fait de son propre gré. Vous me dites qu’il y’a une menace d’arrestation. Donc, c’est sa volonté de ne pas faire face à une menace qui l’a obligé à rester à Doha. C’est pourquoi j’ai dit qu’il a refusé de venir au Sénégal”, a-t-il déclaré.
Rapport final de l’ONU sur le Sénégal: Pas d’indemnisation pour Karim Wade
Rapport final de l’ONU sur le Sénégal ? Pas d’indemnisation de Karim Wade mais le Conseil indexe l’invalidation de la candidature de Khalifa Sall et de Wade fils : Le Comité des Droits de l’Homme vient de rendre, ce jeudi, 7 novembre 2019, son rapport sur ses observations finales concernant le 5e rapport périodique du Sénégal.
Si la question de l’indemnisation de Karim Wade n’a pas été abordée, ni dans ledit rapport, ni lors de la conférence de presse de restitution, qui s’est tenue à Genève, le Comité a tout de même indexé l’invalidation de la candidature de Karim Wade et de Khalifa Sall, rapporte I-Média
Karim Wade a convoqué pour consultation à Doha, au Qatar, deux de ses proches. Il s’agit de Saliou Dieng, coordonnateur des Karimistes, et Victor Tendeng, un de ses hommes de main.
Lire aussi l’article : Retrouvailles entre Wade et Macky : Karim ne sera pas amnistié
Nos confrères du journal les Échos croient savoir que le fils de Wade prépare une refondation du Comité directeur du Pds, composé, selon lui, de fidèles d’Oumar Sarr, le coordonnateur déchu du parti libéral.
“C’est Karim Wade qui fait bouger les pions” selon Momar Thiam
« Aujourd’hui, j’estime qu’il fait partie des derniers dinosaures sinon le dernier dinosaure de la politique africaine. Wade est un homme politique qui dans sa manière de faire est toujours en décalage avec les autres. C’est-à-dire il est quelque part un anticonformiste. Et, cela l’identifie par rapport aux autres, cela le singularise. Tout cela fait de lui une représentation symbolique mais monumentale de l’homme politique qu’il est et qu’il restera ». a dit Momor Thiam dans le jury du Dimanche.
A la question de savoir si Wade est sous l’influence de son fils Karim Wade, l’expert rétorque : « Wade a confiance en son fils c’est pourquoi tout tourne autour de Karim Wade et qu’il est d’une influence assez grandissante autour du père. Et si Abdoulaye Wade sent autour de lui que les personnes n’ont pas les épaules assez larges, n’ont pas le leadership nécessaire pour continuer et gérer son héritage, il peut se tourner auprès de son fils parce qu’il y a cette proximité naturelle qui est interprétée comme une préférence ». Et même croit savoir Thiam, Wade pourrait être un pion que déplacerait à sa guise son fils Karim Wade. Car, on a l’impression que Karim Wade ne peut pas se faire sans son père. Et l’influence de Karim auprès de son père est assez grande. « C’est Karim Wade qui fait bouger les pions. Mais, d’un autre côté, Wade, sachant qu’on l’a toujours taxé de quelqu’un de vieillissant, il retrouve en son fils le jeune qu’il était et qui a l’ambition d’avoir les coudées franches et l’expertise nécessaire pour prendre les destinées du pays. Quelque part, Karim Wade est son prolongement ». explique l’expert en communication politique
Un Haut-commissaire de l’Onu aux Droits de l’Homme est à Dakar pour le cas Karim Wade
L’ancienne présidente du Chili et actuelle Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’homme, a débarqué à Dakar, hier soir, rapporte “Source A”, qui affirme qu’elle va aborder le cas Karim Wade avec les autorités sénégalaises.
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La même source, souligne, d’ailleurs que le Comité des Droits de l’homme, dont la présidence est actuellement assurée par le Sénégal, se réunit à Dakar pour 3 jours. 47 représentations diplomatiques sont attendues à Dakar, à cet effet.
Amnistie de Karim Wade : Farba Senghor avertit Macky Sall
Farba Senghor est formel sur l’amnistie annoncée ou présumée sur Karim Wade. Le politicien et farouche défenseur de Wade a expliqué que si Macky accorde l’amnistie Karim, il ne terminera pas son mandat.
“Si Macky s’aventure à accorder l’amnistie à Karim Wade, il ne terminera pas son mandat”, déclare-t-il dans un entretien accordé à Vox Populi. Farba Senghor conseille au président Sall de “se méfier » de Wade, qui selon lui, est un fin “stratège”. “C’est un homme très intelligent. Et quand il est maître du jeu, il le montre, le démontre et l’exerce pleinement. Et dans cette affaire, il ne faudrait pas que le président Macky Sall lui laisse la largesse d’être le maître du jeu”
“Il y’a nécessité de réviser le procès Karim Wade” selon Seydi Gassama
Déplorable, grave. Les qualificatifs ne manquent pas dans la réaction de Seydi Gassama, le directeur exécutif d’Amnesty international section Sénégal, suite au tollé soulevé par le passage de la délégation sénégalaise, à Genève, devant le Comité des Nations-Unies des droits de l’homme.
« Réviser le procès de Karim Wade »
« C’est vraiment déplorable. Et moi, je ne peux pas croire qu’à un niveau aussi haut de responsabilités, qu’il puisse y avoir des dissonances. (D’autant plus que) cette question était attendue parce que le Comité des droits de l’homme avait déjà fait des recommandations à l’Etat du Sénégal à savoir de réviser le procès de Karim Wade. Le Sénégal avait eu un délai de six mois pour s’exécuter. Quelques temps après les recommandations, le président Macky Sall avait clairement dit, s’il est réélu, il était prêt à amnistier Khalifa Sall et Karim Wade, dans le cadre d’une réconciliation nationale pour remettre les Sénégalais ensemble’’. Cette déclaration laissait entendre la volonté dans laquelle l’Etat du Sénégal voulait aller. Donc, si ces fonctionnaires sont certainement allés dans cette direction, c’est parce qu’en tant que hauts fonctionnaires, ils analysent toutes les déclarations des autorités ». C’est en ce sens que le droit-de-l’hommiste désavoue les sanctions annoncées contre lesdits fonctionnaires dont Moustapha KA, le Directeur des droits de l’homme au ministère de la Justice.
Un Pacte supranational
Fermement, il soutient que « ce serait extrêmement grave que le Sénégal dise que le Comité des droits de l’homme a fait des recommandations et moi, je n’ai pris aucune mesure pour mettre en œuvre ces recommandations. C’est d’autant plus grave que le Sénégal assure la présidence du Conseil des droits de l’homme. Aujourd’hui, dans tout ce qui est système de protection des droits humains au niveau des Nations-Unies, c’est le Sénégal qui est à la tête. Vous ne pouvez pas être à la tête du Conseil des droits de l’homme et dire ’’moi, je n’applique aucune recommandation dudit conseil’’. D’autant plus que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, lui-même, a une valeur contraignante sur l’Etat du Sénégal. Ce Pacte, une fois que vous le ratifiez, il est juridiquement contraignant pour vous. Il s’impose au droit national. Le Pacte a prévu la création d’un comité d’experts dont les dix-huit membres sont des gens présentés par leur Etat mais une fois élus, ils siègent comme experts. Ils ne reçoivent d’instruction d’aucun Etat. D’ailleurs si un Sénégalais était dans ce comité, il aurait quitté la salle pendant qu’on examinait la situation du Sénégal.
Réhabilitation de Karim : Le directeur des droits de l’Homme convoqué
Après le communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur pour démentir l’information selon laquelle, le gouvernement du Sénégal s’est engagé à réparer le préjudice subi par Karim Wade pour se conformer aux constatations du Comité des droits de l’Homme de l’Onu, le journal Libération informe que Moustapha Ka, le directeur des droits de l’Homme qui avait fait la déclaration devant le Comité des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, est convoqué par le ministre de la justice pour une séance d’explication.
A en croire nos confrères, La sortie du haut fonctionnaire de l’État du Sénégal devant le Comité des Nations Unies pour les Droits de l’Homme n’a pas été bien accueillie par le gouvernement sénégalais.
LIMAMETTI.COM – Annoncé plusieurs fois, ce retour va cette fois-ci se faire dans la dynamique des retrouvailles Macky/Wade, sous l’onction du Khalife général des Mourides,SerigneMountakha Mbacké lors de l’inauguration de la grande mosquée Massalikul Jinaan.
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En effet, le Khalife des Mourides s’était longuement expliqué avec Macky et sur la table, les dossiers de Karim Wade et de Khalifa Sall avaient été exposés. Ce dernier a été gracié et le premier va bientôt rentrer au bercail.
En effet, d’après nos sources, un coup de canif va être porté au protocole de Doha pour anticiper le retour de Karim. Macky est dans de très bonnes dispositions et aurait donné son aval.
Mon interlocuteur soutient que, comme pour Khalifa Sall, le retour de Karim sera une surprise pour tous. Mais les Sénégalais s’y attendent de toutes les façons. Ils savent que c’est cela qui intéresse l’ancien Président.
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D’ailleurs, dans le sillage de ces retrouvailles, il n’est pas exclu qu’une fois à Dakar, le fils bénéficie d’une amnistie ou d’une interprétation bienveillante de la loi pour pouvoir briguer des postes de responsabilité importants.
Il se susurre que Macky a l’intention de faire de Karim une sorte de Vice-Président avec de larges responsabilités, exactement comme son père rêvait de faire de lui.
Et en échange, le Président de la République aura le soutien du Parti démocratique sénégalais (Pds) pour réaliser un certain nombre de rêves dont certains pourraient étonner.
En tout état de cause, Macky drague actuellement ses anciens frères et compte créer les conditions d’une alliance politique spectaculaire.
D’ailleurs, il n’est pas impossible qu’il soit accompagné d’Abdoulaye Wade pour faire son ‘’ziar’’ d’avant-magal à Touba. Les deux hommes ont besoin de convaincre le Khalife et l’opinion de leur bonne foi et ce scénario est à l’étude.
C’est dire que Macky qui est dans une logique de pardon et de réconciliation, va encore, dans les prochains jours, surprendre son monde.
Les scénarii à l’étude n’excluent nullement la possibilité du troisième mandat s’il a l’aval et le soutien du Pds. Comme la Constitution parle de deux ‘’mandats de cinq ans’’, certains de ses proches avancent la légalité d’une telle démarche, étant donné que le premier mandat était de 7 ans.
Comme nous avons l’habitude de le défendre, si cela est conforme à la lettre de la Constitution, il est en porte à faux avec son esprit.
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On ne peut faire une réforme pour imposer deux mandats à tout futur Président et se permettre de s’en arroger trois. Ce serait incompréhensible.
Tout pour dire que le Président n’a pas encore une stratégie huilée pour faire face à l’enjeu électoral de 2024. Va-t-il y participer ou non ? Sera-t-il représenté ? Rien n’est moins sûr.
Il réfléchit, élabore des stratégies et anticipe…
Mais, dans tous les cas, il veut désormais compter sur le Pds, c’est-à-dire sur Wade, son fils et leurs affidés. Car, les autres, eux, ont déjà pris leurs distances.
Rencontre au Rwanda : “Karim Wade pris en flagrant délit de mensonge”
LIMAMETTI.COM – Rencontré à Kigali, au Rwanda, par le directeur fondateur de « L’As » Thierno Talla, Karim Wade continue de nier, via ses inconditionnels, « On m’a annoncé au Maroc, est-ce que j’y étais ? On m’a annoncé à Londres et en Guinée, est ce que j’y étais ? Laissez-les fantasmer ». Voilà en substance ce que Karim Wade a dit au porte-parole du Parti démocratique sénégalais (Pds), Tafsir Thioye, qui, de bonne foi, l’a répété devant Pape Ngagne Ndiaye sur la Tfm.
L’As de marteler : « Mais diantre, qu’est-ce qui arrive à Karim Wade, au point de mentir si éhontément et même de se mentir lui-même ? Mamadou Thierno Talla qui le connaît depuis son enfance ne descendra pas au niveau du porc pour barboter avec lui. Il s’est limité à livrer une information point. Il est vrai que Karim avait tellement vendu du vent aux Sénégalais que beaucoup croyaient qu’il était retenu en exil forcé. Pourquoi ne dit-il pas la vérité qu’il était à Kigali pour négocier un poste ? Quelle honte y a-t-il ? Si le Fonds Koweïtien dont il convoite la direction en Afrique est sérieux, il ne devrait vraiment pas s’attacher les services d’un as du mensonge. Le peuple sénégalais aussi ».
Affaire Petro-Tim : Karim Wade mouillé par Ibrahima Mbodj, l’ex-Dg de Petrosen
LIMAMETTI.COM – L’ancien Directeur général de Petrosen, Ibrahima Mbodj, interrogé par l’Ofnac a révélé les instructions et implications de Karim Wade en faveur de Petro-Tim Ltd. D’après les Echos, l’expert fiscal signale que le ministre d’État de l’époque lui avait demandé, lors d’une audience, de proposer à Petrotim Ltd les meilleures conditions pour les contrats en cours au Sénégal.
Ibrahima Mbodj précise qu’il a rappelé à Karim Wade que ces blocs ciblés, faisaient déjà l’objet de négociations très avancées avec la société Tullow Oil. Mais ce dernier, lui avait répondu que ces négociations avaient trop duré et que l’exploration du bassin sédimentaire devait être accélérée.
Ainsi, un contrat assorti des meilleures conditions a été envoyée à Petro-Tim Ltd qui a accepté sans aucune négociation.
« Il n’y a jamais eu de négociations entre Petro-Tim et Petrosen »
« J’ai vu le responsable de Petro-Tim, Mr Wrong, dans mon bureau le jour de la signature du contrat, en présence de mon conseiller juridique, Aïssatou S. C’est la procédure qui m’a été imposée par le ministre de tutelle, le ministre d’État Karim Wade. En somme, il n’y a jamais eu de négociations directes entre la société Petro-Tim Ltd et Petrosen », a révélé, aux enquêteurs de l’Ofnac, Ibrahima Mbodj.
Pis, il reconnaît avoir violé les dispositions du décret 98-810 qui prévoit un processus de négociation de bonne foi. En clair, laisse-t-il entendre, “le processus n’a pas été respecté”, arguant qu’il n’avait pas les moyens de respecter le dossier ou de le faire respecter. Même son de cloche chez l’actuel Dg de Petrosen, Mamadou Faye, qui entendait, pour la première fois, parler de Petro-Tim.
LIMAMETTI.COM – Depuis quelques jours avec la complicité des médias du pouvoir, nos anciens compagnons mènent une campagne de désinformation et d’infestation des esprits sur les motifs de la décision du frère Secrétaire général National d’aménager le SEN du PDS.
Ils ont tous oublié en même temps qu’en 2012, que ses anciens compagnons ont été choisis par Me Abdoulaye WADE sur la base de la confiance au moment où beaucoup de grands s’y opposaient.
Aujourd’hui ils vilipendent KARIM WADE sur sa responsabilité dans la défaite du régime de Maitre Abdoulaye WADE et sa présence dans le nouveau secrétariat exécutif national.
En effet, le parti démocratique du Sénégal a dirigé les destinées des Sénégalais pendant douze ans avec un bilan matériel largement positif. Les attaques du bilan immatériel se sont basées sur des contrevérités maquillées et des stratagèmes infondés La vérité est que la venue du frère Karim WADE était conditionnée par une réorganisation autour du généreux Président WADE dont les acteurs étaient des anciens compagnons égarés qui avaient priorisé l’intérêt personnel au détriment de l’intérêt général. Banquier de formation, il a su verrouillé avec tact toutes les issues de ces véreux compagnons qui malheureusement ont utilisé la stigmatisation et les mensonges pour se défendre, aidés par une opposition mue que par le pouvoir. Ces contrevérités sont exploitées par l’actuel régime pour accuser à tort le frère Karim Wade sans aucune preuve.
Sur une liste de 25 anciens dignitaires du régime de Me ABDOULAYE WADE, seul KARIM WADE a été poursuivi par la CREI à cause de sa constance sur toute sorte de compromis et de compromissions. Le gouvernement du président Macky SALL a peiné pour trouver une once de preuve, c’est pourquoi cette injustice patente est aujourd’hui une gêne pour un pouvoir aux abois qui cherche en à défaire par tous les moyens quitte à manigancer et comploter avec ses anciens compagnons pour une demande imaginaire d’amnistie du frère Karim WADE.
Qu’est ce qui justifie fondamentalement l’attitude d’Oumar SARR d’aller au dialogue ? Qu’est ce qui justifie que certains de nos anciens compagnons se réunissent depuis plus de deux mois en secret pour déstabiliser le parti ?
Pourquoi, dans ces réunions secrètes, ils critiquent et fustigent KARIM WADE dans son attitude de refuser une amnistie ?
Qui sont les responsables du parti qui se vantaient d’avoir la chance d’aller voir KARIM WADE au QATAR ?
Pourquoi certains responsables, dans ces réunions secrètes, théorisent la participation à un gouvernement élargi pour se refaire une santé financière ?
Pourquoi ces anciens responsables ne se prononcent pas sur les problèmes du Pétrole ?
Pourquoi ces anciens responsables n’ont jamais voulu que Me Abdoulaye WADE reçoive les opposants et la société civile ?
Les vraies questions sont celles-là. Nos anciens compagnons doivent éviter la calomnie et la rumeur qui n’alimentent que le mensonge.
Le frère Karim WADE n’est ni de près, ni de loin lié à une quelconque demande d’amnistie ; sa constance sur ce point dérange présentement nos ex compagnons du PDS car Il faut le rappeler qu’une amnistie est impersonnel en ce sens qu’elle vise des faits et non des personnes.
Quitte avec sa conscience et pour un devoir de transparence pour la génération présente et future, le frère Karim Wade souhaite pour ne pas dire exige une révision de son procès.
Aujourd’hui, le parti a pris un virage tourné vers l’avenir avec une ouverture manifeste sur la jeunesse et des cadres bien formés pour prendre en charge les préoccupations de l’heure. Cette position courageuse du frère SGN Me Abdoulaye WADE est plébiscitée partout par les sénégalais qui comprennent les enjeux
Abdou THIAM
Coordonnateur de la Fédération Départementale de Linguère
Adjoint du Secrétaire Général National Adjoint chargé des cadres
Secrétaire Nationale chargé de l’agriculture et de la sécurité alimentaire
Ingénieur Polytechnicien Agro-industriel
Pds :Wade nomme son fils Karim « Secrétaire général adjoint » et écarte Oumar Sarr
LIMAMETTI.COM – Le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade, a dévoilé ce vendredi la composition du nouveau Secrétariat exécutif national (Sen) de leur formation politique. Oumar Sarr n’y figure pas. En revanche, Karim Wade est propulsé Secrétaire général adjoint chargé de l’orientation, de la modernisation et de l’élaboration des stratégies politiques du parti.
Le nouveau gouvernement du Pds compte un Secrétariat général national, un collège des secrétaires généraux adjoints, un pool des porte-paroles du parti et un collège des conseillers du secrétaire général national.
LIMAMETTI.COM – Arrêté et placé sous mandat de dépôt pour offense au Chef de l’Etat et atteinte la sûreté de l’Etat, Adama Gaye vient de bénéficier d’un soutien de taille. Il s’agit de Karim Wade qui a commis un avocat dans le but de renforcer sa défense.
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Depuis son exil de Doha (Qatar), Karim Meissa Wade continue toujours de mener des combats pour la consolidation de la démocratie dans notre pays. Le dernier acte en date posé par le fils de l’ancien président de la République, a consisté à apporter son soutien au journaliste-consultant Adama Gaye, emprisonné pour offense au Chef de l’Etat et atteinte à la sûreté de l’Etat.
En effet, dès les premières heures de la garde-à-vue d’Adama Gaye, le fils de l’ancien président de la République, Karim Wade, a constitué un avocat pour lui. Ce, dans le but de renforcer sa défense. Un acte qui confirme la proximité et la vieille amitié liant Adama Gaye aux Wade.
Le geste de l’ancien ministre « du Ciel et de la Terre » est d’autant plus digne d’éloges qu’Adama Gaye, connu pour son tempérament véridique et son caractère de va-t-en guerre, n’a jamais loupé Karim Wade dans ses posts incendiaires. Faisant fi de tout cela, aujourd’hui, c’est ce même Wade-fils qui tente de voler à son secours, pour qu’il puisse rapidement sortir de prison.
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Par ailleurs, « Le Témoin » est en mesure de vous révéler que les avocats d’Adama Gaye comptent internationaliser le combat. Un des avocats qui lui a rendu visite hier à Rebeuss, dit qu’Adama Gaye garde le moral et la sérénité dans l’épreuve. Seulement, ajoute-t-il, son client a du mal à digérer la compagne d’attaques, dont il a fait l’objet dans certaine presse et qu’il qualifie de « diffamation ».
Pour laver son honneur, Adama Gaye a donné « feu vert » à ses avocats pour faire la revue de tous les journaux et publications en ligne ayant eu à attenter son honneur, afin de porter plainte pour diffamation.
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Le journaliste-consultant international avait été arrêté par la Police le lundi 29 juillet dernier, avant d’être déféré et placé sous mandat de dépôt. On lui reproche d’avoir offensé le chef de l’Etat et atteint à la sureté intérieure de l’Etat. Au cours de son audition, Adama Gaye a soutenu qu’il n’a jamais cherché à offenser le Chef de l’Etat. Par contre, il a reconnu avoir livré ses opinions sur la gestion du pays.
Petro-Tim – Cheikh Gadiaga clashe Mayeni Jones, la journaliste de la BBC: “elle a été 8 fois au Qatar chez Karim Wade…”
LIMAMETTI.COM – Dans un entretien avec l’un de nos confrères, Cheikh Mbacké Gadiaga a fait de graves révélations sur l’affaire Petro Tim.
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Dans cette entretien Cheikh Gadiaga précise qu’il ne défend pas Aliou Sall, mais l’intérêt des Sénégalais, car durant la campagne présidentielle, il a été avec Idrissa Seck donc selon lui la journaliste Mayeni Jones de la BBC a été manipulé par les opposants à savoir Karim Wade et Abdoul Mbaye.
Karim Wade : Le verdict de la Cour de Justice de la CEDEAO est tombé
LIMAMETTI.COM – Le verdict sur l’inscription sur les listes électorales de Karim Wade, est enfin tombé. Le fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade a été débouté par la Cour de Justice de la CEDEAO.
Nous y reviendrons pour plus de détails.
Pourquoi Karim Wade doit se taire et se terrer !!! (Malick Ndiaye)
La dernière sortie de Karim Wade à la veille de la réunion du Groupe consultatif, peut faire l’objet de plusieurs observations. Au-delà de son inopportunité, son auteur, par son insouciance et son indifférence vis-à-vis du vécu des Sénégalais, ne parvient pas à avoir la capacité de discernement déterminante pour un homme qui nourrit l’ambition de diriger un pays.
Cette posture de dénonciateur d’une situation de faillite imaginaire du Sénégal frôle le ridicule et Karim Wade n’a pas fait sienne la fameuse formule socratique : “la meilleure des connaissances est la connaissance de soi-même”.
Au lieu d’avoir la prétention de se présenter comme un messie pour le Sénégal, Karim Wade devrait plutôt savoir qu’il est un problème et non une solution pour ce pays.
Dans ce contexte dominé par un bilan aussi élogieux du magistère du Président Macky Sall, cela relève d’une ignorance totale de la réalité que vivent les Sénégalais mais aussi des transformations visibles de notre économie que le ministre des Finances Amadou Bâ lui a servi comme réponse.
Le plus grand désastre financier que le Sénégal a connu est bien celui de l’ANOCI comme l’a si bien souligné Abdoulatif Coulibaly, dans “Comptes et mécomptes de l’Anoci”.
Monsieur le “ministre du ciel et de la terre”, les Sénégalais ne peuvent pas oublier que vous êtes à l’origine de certains drames quand votre propre père, président de la République, nourrissait l’ambition impudique de faire de vous son successeur.
Ce projet de dévolution monarchique a, en effet, causé plusieurs morts et la grande mobilisation citoyenne du 23 juin 2011 a été un frein à cette entreprise diabolique et le 25 mars 2012, le jour de l’enterrement définitif de votre rêve surréaliste et insultant pour une démocratie comme la nôtre. Mais, manifestement, vous entretenez toujours cette illusion de diriger un jour le Sénégal.
Le passif du défunt régime a été très lourd !!!
Il fallait pour inverser cette tendance, une gestion rigoureuse, une parfaite maîtrise des priorités, un engagement certain doublé d’un patriotisme jamais égalé, pour combler le gap et engager le Sénégal dans l’émergence.
C’est ce qu’a réussi son Excellence le président de la République. En sept ans, les faits si sacrés, sont loquaces.
Le bilan est on ne peut plus reluisant. Jugez-en vous-même en particulier dans certains secteurs que vous avez gérés :
En moyenne 131 km de route ont été construites de 2000 à 2011, alors que sur la période 2012-2016, cette moyenne est passée à 259 km par an. Ainsi le rythme des réalisations routières a été presque doublé à partir de 2012 sous l’impulsion du Président Macky SALL. De même la moyenne annuelle des ponts construits est passée de 1 à 3 par an à partir de 2012.
Concernant l’électrification rurale, depuis l’indépendance seulement 1.648 villages ont été électrifiés soit 32 villages par an, alors que de 2012 à 2017, 1.230 villages sont sortis des ténèbres, soit 246 villages par an (soit 8 fois plus par an). Il n’y a pas de comparaison possible tellement l’écart est grand, le fossé large.
La même situation est constatée en ce qui concerne l’énergie électrique.
En 52 ans d’indépendance, la production d’électricité au Sénégal n’a atteint que 674,5 mégawatts, mais avec le Président Macky Sall, en moins de 7 ans seulement, celle-ci a atteint 1.141 mégawatts, avec un mix énergétique comprenant 21 % d’énergies propres.
Que dire du fameux Plan Takkal “khouy khouy kaméth” !, pour reprendre une expression désastreuse et désopilante qui n’est plus à l’ordre du jour. C’était 900 heures de délestage en 2011 contre 65 heures en 2017, moins de désagréments, de mal-vivre, de maux inhérents à ce qui n’était rien d’autre qu’une incompétence avérée et un manque de respect pour nos compatriotes.
Je ne m’arrête pas en si bon chemin car, l’électricité solaire a été une des priorités du Président Macky Sall, conscient de ses enjeux, déterminé à faire de ce secteur une des bases de notre souveraineté économique.
Parti de 0 mégawatts, en moins d’un an, le Président Macky Sall a inauguré trois centrales solaires pour une production de 160 mégawatts. Une prouesse si l’on sait que cette production est suffisante pour alimenter la ville de Thiès en électricité.
Sans occulter tous les autres secteurs, le bilan du chef de l’Etat, de notre champion, c’est des chiffres vérifiés et vérifiables face aux désinformateurs, à la malhonnêteté et surtout à la mauvaise foi d’opposants et d’autres vendeurs d’illusions.
Les sénégalais ne sont pas dupes, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, interpelés par Karim Wade ne le sont pas non plus. La preuve a été donnée à la suite du groupe consultatif qui a consacré la confiance accordée au Sénégal par l’annonce d’engagements financiers nouveaux et supplémentaires, de 7.356 milliards de FCFA, c’est-à-dire près du triple du financement du gap public sollicité soit 2.856 milliards FCFA.
On ne le dira jamais assez. Le président Macky SALL qui porte “Le Sénégal au cœur”, est sans nul doute dans le cœur des Sénégalais qui voient en lui, le serviteur idéal pour encore mener le pays vers des lendemains meilleurs.
Mon intime conviction est que le 24 février 2019 sera une promenade de santé pour le vrai candidat du peuple.
M. Malick NDIAYE
APR – FATICK
Président Commission
Veille et Marketing Politique
CCR Fatick
Karim Wade et Khalifa Sall obtiennent leur récépissé de déclaration de candidature
Un pas de franchi pour l’ancien maire de Dakar. En prison pour une affaire qui attend d’être vidée, Khalifa Sall peut espérer prendre part à la présidentielle dont le premier tour est prévu le 24 février 2019. Ses émissaires ont déposé auprès du greffe du Conseil constitutionnel, sa déclaration de candidature et au sortir de cet exercice, ont brandi le document qui leur a été remis. Ledit document n’est cependant rien d’autre qu’un récépissé de dépôt de déclaration de candidature de Khalifa sall
Conseil constitutionnel : Karim Wade obtient son récépissé de déclaration de candidature
C’est fait! Karim Wade a finalement fait sa déclaration de candidature auprès du Greffier en chef du Conseil constitutionnel. “Tous les dossiers” ont été déposés, y compris un casier judiciaire et une copie de carte d’identité nationale, a fait savoir son mandataire Oumar Sarr qui était flanqué de Mamadou Diop Decroix.
Le candidat de “Karim Président 2019” peut donc pousser un ouf de soulagement pour avoir obtenu un récépissé de dépôt de déclaration de candidature. Toutefois, son mandataire ne fait pas confiance au Conseil constitutionnel