Thiaroye-sur-mer a encore renoué avec les échappés d’hydrocarbures. Hier dans la matinée, une importante nappe d’hydrocarbures dérivant vers le littoral y a semé la panique, informe L’Observateur. Une sérieuse menace pour la biodiversité qui a motivé le déplacement sur les lieux du ministre de l’Environnement. L’endroit est désormais fermé à la pêche et interdit à la baignade.
Au loin, la nappe est impressionnante. Visqueux, le liquide ondule au gré du courant el titille les narines des sportifs et baigneurs regroupés sur la plage de Bagdad dans la matinée d’hier. « C’est de l’hydrocarbure, cela ne fait aucun doute », alerte un sportif qui se bouche les marines et s’éloigne des lieux. Il sera vite imité par les rares baigneurs qui ont longtemps hésité, avant de renoncer à se jeter à l’eau à la vue du produit visqueux s’étalant sur plusieurs kilomètres.
D’après le journal, des courbes se dessinent sur la nappe et renvoient sur le littoral encore plus forte l’odeur caractéristique des hydrocarbures. Baigneurs et sportifs qui se sont éloignés du littoral se muent en photographe. Au loin, ils filment la progression de la nappe. L’odeur indispose sur le littoral mais également au ciel avec des nuées d’oiseaux qui, dans un mouvement de panique, battent des ailes pour s’éloigner au plus vite.
Alertées par cette odeur inhabituelle, des populations de Thiaroye-sur-mer longent le littoral pour aller constater par elles-mêmes. Malgré les risques, tout le monde veut voir. Puis au bout de quelques heures le liquide huileux et visqueux commence à se dissiper, Il remonte peu à peu en haute mer et emporte l’odeur. L’air devenu plus respirable sur le littoral, certains parmi les sportifs qui s’étaient attardés sur les lieux, remettent leurs chaussures et reprennent leu jogging sur le sable fin.