Le ministère public a requis une peine de dix ans de réclusion criminelle pour viols, ou un minimum de cinq ans de prison pour « corruption de la jeunesse » à l’encontre de Ousmane Sonko devant une chambre criminelle de Dakar.
La décision a été mise en délibéré jusqu’au 1er juin. Une condamnation du leader de Pastef entraînerait légalement la perte de ses droits électoraux, y compris celui de se présenter à l’élection présidentielle de l’année prochaine.
Sa réaction au procès reflète également ses déclarations depuis l’annonce de cette affaire. L’ancien inspecteur des Impôts reste imperturbable. « Je suis à Ziguinchor aux côtés de mon client, qui est plus que serein », a déclaré Me Ciré Clédor Ly à l’AFP. L’avocat n’a pas spécifiquement répondu à la question de l’attitude que ses avocats conseilleront à leur client d’adopter. Cependant, il a affirmé dans un message que « le monde est informé du complot d’État, un argument qui a toujours été soutenu » par la défense.